prenom : asaël, ezra, deux prénoms courts, que j'aime, que j'adule, que je ne changerais pour rien au monde. ∞ nom : weaver, nom que ma mère m'a légué, mon père étant déjà mort avant ma naissance.∞ surnom(s) : saël, asra, weaver. tout ce qui vous fait plaisir, ça me fait plaisir aussi.∞ date et lieu de naissance : le 19 novembre à Ojai.  ∞ métier: je bosse à mi-temps dans le vieux cinéma, sinon je suis glandeur professionnel. ∞orientation sexuelle : hétérosexuel. statut: célibataire. ∞ qualités: affectueux, tendre, observateur,  rusé, persuasif, ∞ défauts: secret,  chieur, impatient, autoritaire, manipulateur ∞  groupe: made in ojai. ∞© fade out © WOOD SPOON et fluorescent adolescent.

1 △ quelle est votre perception de la légende ? De la légende ? A vous voulez dire de cette fameuse 'malédiction', qui nous empêchent d'être plus de quatre-vingt-cinq. J'en pense que se sont juste des conneries, et que cette loi à été mise en place par une bande psychopathes complètement fanatique du nombre quatre-vingt-cinq. oui, vous l'aurez compris, je ne suis pas particulièrement pas fan des membres du complots. la menace est réelle, mais pour moi ce n'est qu'un moyen de cacher un trésor ou quelque chose de gros, et pour pas paraître suspect, ils gardent un minimum de population.
   2 △ parlez-nous de votre enfance/adolescence à ojai ? Galère. C'est le premier mot qui me vient quand je parle de mon enfance. Il y avait mon père mort avant ma naissance, ma mère, aimante certes, mais qui subvenais difficilement à nos besoins et puis il y avait moi. le petit que les voisins regardaient d'un regard noir parce qu'un de leur proche avait été tué par ma faute. le jour de ma naissance a été le jour d'une mort. "Il faut garder un équilibre." m'avait-on souvent répété à l'école.

1 ∞ Ma mère me raconte une histoire, celle de mon père. Elle me borde doucement, à peine vieux de dix ans, je l'écoute sans broncher. Elle me conte à quel point c'était un homme brave, qui s'était sacrifié pour éviter qu'une autre personne ne meurt quand je viendrais au monde. En vérité, c'était juste un gros con qui s'accrochait plus à la vie qu'a sa famille et qui a voulu tué sa femme. Plus tard, j'ai appris que c'était ma voisine qui était morte pour 'garder l’équilibre' à Ojai. Une vie pour une autre.
2 ∞Je suis quelqu'un d'affectueux, de tendre, d'observateur,  de rusé et de persuasif, enfin quand toute ses qualités ne sont pas gâches par mon coté chieur, impatient, autoritaire, manipulateur et stressé. Stressé et secret. La plupart du temps, vous me verrez pas étalé mes sentiments ou mon passé, j'aime pas parler de moi et ça changera pas.
3 ∞ Je dépose une rose sur la tombe de ma mère. une rouge, ses préférées. Cela fait six ans qu'elle est morte. Je me relève, rabat ma capuche et repart. Depuis qu'elle est morte, à mes 16 ans, j'ai du me débrouillé. J'ai développé une certaine aptitude pour le vol et la manipulation, bosser au cinéma, ça paye pas des masses.
4 ∞ Je suis assis sur le bord de la route, le regard posé sur l’océan avenue. Mon plus grand rêve ? C'est simple, partir d'ici. Le plus loin possible et ne plus jamais revenir. Voyager, découvrir d'autre pays. Je détourne bien vite le regard, et cette petit étincelle de liberté s'éteint. Partir d'ici, plus facile à dire qu'a faire. Parce qu'à Ojai, partir, c'est mourir.
5 ∞ tout le monde à peur de quelque chose, c'est une vérité qui s'applique à tout le monde. ma peur ? non ce n'est pas de mourir, ma peur la plus profonde, c'est de perdre une personne à qui je tiens réellement. après avoir perdu mes parents, je crois que si je perds quelqu'un d'autre, se serait catastrophique pour ma santé mentale.
6 ∞ L’écho de mes pas résonnent dans l’église vide. Je m'avance lentement vers le piano. je me retourne une dernière fois, avant de m’asseoir. Mes doigts glissent sur le clavier, les notes montent et résonnent dans tous l’édifice. Un sourire s'installe sur mon visage. Personne ne m'avais enseigné le piano, j'avais du trouvé une ou deux partitions, et m'entraîner des mois en cachette avant de savoir jouer à peu près correctement.  
7 ∞ l'amour n'existe pas, enfin pas pour moi du moins. à quoi cela servirait d'aimer quelqu'un si en une fraction de seconde elle peut disparaître ? certes, l'amour est une bien belle expérience, mais elle ne vaut pas tout le mérite et l'attention qu'on lui accorde. peut-être  que si je n'habitais pas à ojai, je me laisserais tenter, mais pour l'instant, cela ne figure pas dans mes plans.
8 ∞ mes pas foulent le sol à une vitesse régulière. en dehors de mes heures de boulot, ou quand j'ai la flemme d'allez bosser et que ma magnifique collègue me remplace, je pars explorer les alentours. j'ai déjà découverts pas mal de cachette, et de recoins, mais j'ai l'impression que chaque jour il y en a de nouveau. devant lesquels j'étais passé la veille sans faire attention.
9 ∞ mon chat saute sur le lit et me regarde en ronronnant. je sais pas comment il m'a trouvé, il a juste débarqué un jour comme ça, sans prévenir et a élu domicile dans mon lit. ça doit faire deux ans que je l'ai maintenant et ce qui est bien, c'est qu'il chasse tout seul. pas besoin de le nourrir, il se débrouille comme un grand.
10 ∞ le tonnerre gronde et les éclairs font leurs apparitions. contrairement à la plupart des gens, je trouve ce bruit apaisant. si vous voyez quelqu'un dehors en plein orage, ça doit surement être moi.
11 ∞ les tatouages, ces petites choses noires, qui sont gravés pour la vie sur la peau. j'ai du en voir un ou deux sur la peau des habitants d'ojai, je ne sais pas pourquoi, mais ça m'attire, comme un phare attire un bateau. malheureusement pour moi, il n'y a aucun tatoueur à ojai.
12 ∞ mon horloge interne doit-être une de mes meilleures amies, c'est grâce à elle que chaque matin je me réveille précisément à l'heure que je veux. et si j'arrive en retard quelque parts, c'est surement parce que je me suis pris une cuite la veille.
13 ∞ la pluie battant une vitre, l'odeur de l'herbe coupé le matin, la vue d'un magnifique couché (ou levé) de soleil, les bulles de savons, l'odeur d'un bon croissant sont toutes ces petites choses que j'aime au quotidien.
14 ∞ les filles ultra féminine (le genre à pleurer quand elles se sont cassés un ongle), le files d'attentes (même si elles ne sont pas nombreuses ici), me faire réveiller en sursaut, le grincement des portes ou des couverts, les personnes qui savent tout sur tout, sont toutes les choses, que je supporte très mal.
15 ∞ si il y a bien un endroit que je déteste dans cette ville, c'est la clinique, l'odeur trop clean, les infirmières et leurs sourires hypocrites, et le fait qu'elles peuvent potentiellement vous tués en vous piquant avec une seringue .. très peu pour moi.
16 ∞ j'ai peur des femmes enceintes. à chaque fois que j'en vois une je m'éloigne le plus possible. j'arrête pas de me dire que quand le môme sera là, se sera peut-être moi la prochain. bien que la mort ne soit pas ce qui m'effraie le plus, j'aimerais bien vivre une dizaine d'années en plus. merci.
17 ∞ j'ai fini par vendre l'appartement de mon enfance. Je n'occupais plus que deux des cinq pièces de toute manière. ma chambre et la salle de bain. il me rappelait trop mon passé pour que je le garde,. je vis maintenant en collocation ...  pour le meilleur et pour le pire.
18 ∞ quand on vit à ojai, on peut légèrement devenir parano. c'est ce qui m'est arrivé pendant l'adolescence, j'avais l'impression de voir des membres du complots partout, tout le temps. à présent ça va mieux, mais c'est pour ça que vous me verrez rarement boire en compagnie de la moitié de la ville dans le bar.
19 ∞ ce n'est pas rare de me croiser dans le cimetière. mes parents y sont enterrés. la plupart du temps, j'y vais pour me souvenir du passé, ou juste parler à ma mère. ça fait peut-être clicher ou juste faible, mais ça fait du bien et c'est tout ce qui compte.
20 ∞ je suis quelqu'un qui adore les défis, qu'il soit débile ou sérieux. ça peut aller du 'je suis sur t'es pas capable de boire ce verre cul sec' à 'monte en haut d'un arbre pour voir' en passant par 'capable de foutre de la colle dans la serrure de la porte du bar ?' et je refuse l'échec, vous me verrez jamais abandonné sans une bonne raison.