prénom : pauline ∞ pseudo : adoko ∞ âge : vingt-deux ∞ comment as-tu trouvé le forum ? : j'étais darragh ∞ fréquence de connexion :régulière ∞ suggestions : love me… ∞ un mot pour la fin : because, i love you ! ∞

   

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<ro>dylan rieder ▸</ro> cézanne carr

UN je ne crois pas spécialement en la légende qui tourne autour de ojai et je ne cherche pas non plus à savoir s'il y a quelque chose d'étrange derrière tout ça, en fait - j'm'en carre ! DEUX j'ai du mal à dormir et cela depuis ma plus tendre enfance. les insomnies ça me connait et j'en profitais toujours pour faire quelque chose d'utile : comme apprendre de la guitare. ce qui à ce jour me permet de savoir en jouer, peut être pas un si grand talent mais ça, j'm'en carre ! TROIS autour de mon cou, est accroché un anneau : l'unique bague que possédé ma mère, qu'elle avait eu en cadeau de sa grand-mère. elle y tenait comme la prunelle de ses yeux et c'est sans doute aussi l'objet auquel je tiens le plus. je ne m'en sépare jamais sauf cas exceptionnel - comme quand je vais travailler pour ne pas l'abîmer ou le perdre. c'est le seul souvenir qui me reste d'elle avec un album photo blindé de nos instants heureux. je me dis d'ailleurs que j'ai bien fait de l'avoir emporté dans ma caisse car ça m'aurait bien fait chier de ne pas l'avoir à ce jour. c'est ce qui me rapporte au passé. les seuls moments où je m'autorise à replonger dans les souvenirs, c'est quand je l'ouvre. autrement, l'passé, j'm'en carre ! QUATRE dans les fondations de la maison que j'ai construite pour ma mère, j'y ai laissé pleins de babioles pour lui porter chance. un fer à cheval, un chapelet en bois et puis pleins d'autres encore. j'voulais faire de ces quatre murs un havre de paix pour la femme qu'elle était. elle méritait le repos. le bonheur de ma mère, ça - j'm'en carre pas ! CINQ j'ai une collection très importante de vinyles, de vieilles cassettes aussi dans le coffre de ma caisse. je ne roule en effet jamais sans musique. ça fait terriblement chier d'avoir perdu en quelque sorte ce bien que j'ai mit des années à acquérir ! si quelque chose me manque, c'est bien le son délicieux du disque qui se fait caresser par le diamant pour sortir alors les plus belles notes d'un morceau. de ces époques où la bonne musique existait encore. les journées trop silencieuses, j'm'en carre pas ! SIX qu'il fasse beau ou pas. qu'il neige, qu'il vente, qu'il pleuve. que ce soit la tempête ou pas dehors, les jours où je bosse ça me rend totalement dingue. car je me retrouve bloqué sur un chantier avec les délais aux fesses. autrement quand j'suis en vacances - je sais m'occuper alors faut dire les choses comme elles sont. j'm'en carre. SEPT pas vraiment accroché à mon téléphone h24 ou à être sur internet pendant des heures, je ne suis pas vraiment pas en manque de tout ça. les appels intempestifs ça me manque pas. j'préfère de loin employer les vieilles manières. communiquer à l'écrit, mots en noir sur une feuille de papier blanc, ça a une âme au moins. contrairement à un courriel que l'on peut lire derrière un écran d'ordinateur ou même, la typographie aux règles esthétiques neutres qui ne fait pas forcément ressentir le fond des phrases. ça vibre pas. ça n'a aucun sens un peu. alors oui, l'ordinateur, l'internet, le téléphone, j'm'en carre ! HUIT j'suis myope et je porte des lentilles après avoir longtemps usé de lunettes. jusqu'à l'âge de quatorze ans en fait. j'ai jamais eu forcément honte des montures que je trainais et les propos presque injurieux dont j'avais droit m'ont jamais touché. clairement, c'est loin tout ça, j'm'en carre ! NEUF je fume comme un pompier, j'sais bien que c'est mal. j'ai commencé jeune. je devais avoir quinze ans. c'est à partir du moment où j'ai changé physiquement, presque radicalement. entre mes cheveux longs coupés, mes lunettes troquées pour des lentilles de contact, la voix qui mue. je me suis aussi mit à la musculation à cette époque mais ça je m'y suis pas tenu. gonfler les muscles de cette façon, j'ai toujours trouvé ça un peu idiot - me demandez pas pourquoi. travailler sur les chantiers ça aide aussi ! alors oaui, j'me bousille la santé avec la cigarette mais j'm'en carre ! DIX l'avis des autres aussi, c'est pas ce qui m'empêche de vivre. si on devait s'arrêter à ça, on avancerait pas. déjà que la vie est bien calme ici, si c'est en plus pour se prendre la tête ou à faire le bonhomme pour être perçu comme un homme remarquable. non merci. trop de complication et puis l'originalité elle est où dans tous ça ? qu'on me traite de con, qu'on me trouve laid, un peu connard, qu'importe. j'vis pas pour les autres mais pour moi. en définitif, les jugements j'm'en carre ! ONZE être doux, romantique c'est pas dans ma nature. se regarder dans le blanc des yeux pour transmettre amour et sentiment, ça me ressemble en rien. coucher à droite et à gauche c'est pas ça non plus. j'suis pas si facile, j'craque pas simplement en voyant des jambes un peu trop découvertes. il me faut davantage pour me séduire. il faut être originale. savoir aussi se faire désirer. la matière c'est pas le principal : vous savez, que vous ayez du charme ou une poitrine bien généreuse, j'm'en carre.

∟ nous sommes samedi. il flotte. il a fait moche toute la journée ! les gouttes ruissellent sur les carreaux et dehors les cartons entassés gondolent avec l'humidité. on se caille. assis près du feu de la cheminée, je feuillette un bouquin dont les pages sont presque toutes décousues. la reliure n'existe plus. la couverture nage simplement, posée là juste pour la forme. les feuilles sont cornées, quelques passages sont passés au stabilo dont l'encre fluorescente s'est déjà bien décolorée. le papier ne sent plus le neuf mais est à présent un peu jaunit. sur la page de garde sont inscrites les initiales CC. dehors, il fait nuit noire et sur le cadran de la grosse horloge, les aiguilles pointent trois heures, cinquante-neuf minutes et cinquante-huit secondes. un, deux. soixante. quatre heures du matin et à l'instant où ça sonne l'orage gronde comme un choeur. bruyant, ténébreux, brutal et sauvage. la lumière d'un autre éclair déchire le ciel lourdement nuageux. la pièce où je me trouve est baignée d'une lumière jaillissante et ça pète grave d'un coup - la foudre n'est pas tombée loin. le sol tremble et les murs grelottent. je me lève et regarde par la fenêtre, le reflet de mon visage est ainsi balafré par la pluie torrentielle qui s'est soudain abattue sur nos têtes.
   

j'ai adoré le principe de tes ''j'm'en carre mais j'aurais jamais pris la peine de le faire dans mon cas en tout cas, fallait quand même un peu de courage pour le faire sinon, tout est beau, joli.

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bravo mon ami, et oui tu es enfin validée. un gros poids en moins n'est-ce pas ? et oui, on sait à quel point faire sa fiche de présentation c'est chiant. m'enfin on passe tous par là un jour ou l'autre. bref en tout cas tu fais partie de la famille maintenant donc t'auras besoin d'une jolie petite maison que nous t'avons attribué. et ouais on pense à tout nous, donc le numéro de ta maison est "40 playmouth avenue". ah faut pas oublier non plus de faire une ta sexy fiche de liens par ici et d'aller voir celles des autres pour te faire des amis. mais si t'as déjà une petite idée concrète de lien tu peux te faire un scénario ici ou faire des pré-liens par ici ou faire des pré-liens par là. on te rappelle aussi de jeter régulièrement un coup d'oeil dans les nouveautés ici. et vu qu'on sait que tu vas vouloir flooder, on t'invite grandement à aller faire ça par ici. bref un gros kisouille de la team admin et bienvenue à toi encore.