I'm Half a Heart without you
« Kena… Arrêtes » Marmonnais la belle brunette alors qu’elle dormait encore, d’une voix de bébé elle te suppliait d’arrêter alors que tu étais entrain de la chatouiller délicatement, tu finissais par glisser tes mains sur son ventre, l’endroit le plus chatouilleux de tout son corps, essayant de se débattre, elle se retournait et se frappa assez violement la main contre la table de chevet, poussant par la même occasion un cri étouffé qui te fit grimacé, ô combien tu savais comment ça faisait mal un tel coup brutal, tu te sentais limite responsable. Elle finissait par se retourner de l’autre côté du lit et tu la regardais tendrement avant qu’elle n’ouvre doucement les yeux et soupira.
« Dans le placard… Comme d’habitude. » Disais-tu avant qu’il n’affiche un merveilleux sourire et t’échappa de la chambre. Oui, tu venais parfois lui piquer ses chocolat, juste pour la faire chier, peut-être était-ce ta façon de lui dire que tu l’aimais, enfin peu importe. Elle se levait nonchalamment, enfilant une petite robe avant de sortir de sa chambre, les cheveux en pétard, elle te fit face, croisant les bras, te regardant chercher dans le placard.
« Aujourd’hui, tu viens avec moi et ne me dis surtout pas que tu as quelque chose à faire… Tu vas devoir tout annuler. » Lui disais-tu en ouvrant un paquet de chips cette fois-ci, enfournant quelques-unes dans ta bouche. Un adorable sourire apparut sur les lèvres de la belle brunette, elle te regardait sortir de la cuisine et te suivit, on ne sait jamais, tu serais prêt à toute conneries. Tu finissais par t’écraser contre le canapé et elle te regardait en souriant, les bras croisés. C’est après un clignement de tête qu’elle ajouta.
« Et tu m’entraines où ? Encore un de tes plans foireux j’imagine... » Tu secouais instinctivement la tête, brutalement, adorablement, chose qui la faisait absolument fondre. Tu mangeais, mangeais, mangeais… Et mangeais encore. Tu finissais par déposer le paquet de chips sur la table et ouvrir grand les bras en sa direction, elle souriait et vient se logeait dans tes bras, musclés, tatoués, ce qu’elle pouvait bien s’y sentir. Tu la serrais fort avant de lui déposer un gentil bisou sur la joue.
« On va voir les kangourous et je te promets : Je veillerais à te faire personnellement une visite guidée. » Elle étouffait un rire, contente de pouvoir passer la journée avec toi.
Entre eux, c’est très bizarre, personne ne pourrait comprendre ce qu’il se passe, mais il y a toujours eu des regards qui ne trompent pas, des signes particuliers qui, pas n’importe qui pourrait avoir. Eux même ne comprennent pas ce qui se passe entre eux, peut-être parfois, il ne fallait pas chercher à comprendre… Ils s’adorent, s’aiment, peut-être un peu trop pour être de simples amis, de simples meilleurs amis. En tout cas, il se passe quelque chose entre eux, de très fort certes. C’est qu’il tenait à elle comme il tenait à la prunelle de ses yeux, qu’il détestait qu’on lui approche, elle par contre, s’était tellement attachée à lui, elle ne peut s’empêcher de se montrer jalouse quand elle le vit avec une femme du sexe opposé. Ils ne veulent pas encore assumer qu’il se passe quelque chose entre eux, cette petite étincelles qui fait briller leurs prunelles lorsqu’elles se rencontrent, cette chose qui leur donne un frisson à chaque contact. Peut-être ne veulent-ils tout simplement pas gâcher le lien fort qui les unit, mais s’ils continuent à éviter de tomber dans les bras de l’un et de l’autre, peut-être finiront-ils seulement par se perdre. /div>