❝ Vous êtes comme des escargots : gens lents qui passent leur vie à baver sur les autres. ❞
unu - mes parents ne m'aiment pas. C'est un fait, pour mon père je ne suis que le fils raté qui ne reprendra jamais son entreprise -merci mon dieu- et pour ma mère je suis le garçon qu'elle n'a jamais voulu avoir -c'est sur que quand on veut une
girl-
dui - j'aime les filles. Plus que tout, j'adore sentir leur corps frêle contre le mien, caresser leur peau tressaillante sous mes doigts. Sentir leur doux parfum le matin, les regarder dormir à côté de moi puis faire semblant de ne pas l'être quand celle-ci se lève pour s'apprêter, pour que je ne puisse pas voir leur visage complètement dénudé d'artifice.
trè - je suis un gamin. Tout les gens qui me connaissent peuvent vous le dire. S'il faut faire une connerie, je suis le premier dessus et le premier à la faire. Faudra pas me demander deux fois pour que je la fasse. Si par exemple, je me trouve près d'un coin d'eau, il faudra que je m'y jette, l'appel sera trop fort pour que je ne l’exécute pas. Bien sur, entre temps j'aurais emmené des gens avec moi lors de ma baignade. Un vrai gamin je vous dis.
quattru - je sais me battre. Forcément quand on passe ces journée à sécher les cours, faut bien trouver une activité et quoi de mieux pour un garçon que de muscler son corps et d'être apte à protéger sa copine en temps voulu ? Ne vous fiez pas à mon corps svelte car vous pourriez finir par terre avec une douloureuse sensation au niveau de votre visage.
cinque - je ne sais pas chanter, ni cuisiner, ni danser comme un pro, ni enchaîner verre sur verre sans m'écrouler -même si j'adore boire-, ni m'empêcher de draguer une jolie fille, ni de ne pas réussir à haïr mes parents. Je n'ai pas envie de travailler, ni de me caser, ni de me poser. Je ne sais pas faire de vélo, ne rigolez pas, ce n'est pas ma faute, je n'ai aucun équilibre et je tombe dès que j’essaie de m'élancer, mais puisque je suis un emmerdeur de première classe, rigolez bien parce que je vous merde en fait.
séi - j'ai vécu a San Francisco, en Californie. Je suis née à dix jours de noël, et comme je n'étais pas un enfant sage, souvent j'avais rien.
sétte - petit j’essayais de plaire à mes parents, je bossais comme un malade pour avoir la reconnaissance de mon père et je le laissais ma mère m'habiller en fille -la plus grosse honte de ma vie- pour lui faire plaisir. Mais cela n'a servis à rien, ils ne m'ont pas plus aimer ou reconnu à ma juste valeur. Je n'ai aucun souvenir d'eux en train de me féliciter ou d'avoir un geste tendre à mon égard, ni de câlins et encore moins de baiser. C'est pour cela que j'aime que les filles me prennent dans leur bras et m'embrasse.
óttu - quand je me suis rendu compte qu'essayais de leur plaire ne servais à rien, j'ai arrêté et me suis à me comporter comme l'enfant qu'ils contaient à leurs amis. Dès que je trouvais une bêtise qui les dérangerais, je la faisais. Des affaires ont mystérieusement disparu de la maison, ma mère s'est retrouvée avec une chevelure rose lorsqu'elle a fait sa teinture, mon père s'est retrouvé a boire un matin du chocolat fondu au lieu de son café, sachant qu'il déteste ça.
nóve - évidemment ils l'ont su et je me suis fait déchirer.
déce - alors mes parents m'ont pris une nounou -je sais pas pourquoi-, mais c'était la première fois que quelqu'un s'occupait réellement de moi, donc pendant une -courte- période je me suis calmé et je n'ai rien fait qui aurait pu nuire à mes parents.
òndeci - puis j'ai grandi, j'ai arrêté de considérer mes parents comme mes parents -même si je ne peux les haïr vraiment-, mais juste comme deux personnes qui me donnent des sous pour éviter que je les embête. Du coup, j'étais souvent dehors à traîner en bande dans des bars, à boire et fumer jusqu'à ne plus bouger et tout oublier le lendemain.
dòdeci - je sortais tellement souvent que presque tout les gérants de bars des quartier où je traînais me connaissais, de ce point de vue, je remercie mes parents de me mettre dehors chaque soir, j'avais de ce fait un excellent réseau et j'ai pu devenir plus sociable qu'a un époque aussi.
trèdeci - et bien sur, comme pratiquement tout les soir, j'allais dormir chez une fille, différente de celle de la vieille et puis bon je vais pas vous faire un dessin de ce qui se passait une fois entrée chez elle, je vous laisse bien sur le soin d'imaginer tout ce que vous voulez. -jouer au carte, si si-
quattòrdeci - je n'ai jamais eu de relation sérieuse avec une fille.
quindeci - un jour mon père à décidé de me faire entrer dans une université de gestion et management, on ne sait pas pourquoi, ça lui est venu comme ça tout d'un coup, hop ! Allez et je si je mettais l'individu que les gens appellent
« mon fils » -mais en réalité je sais pas qui c'est- dans une université, bonne idée.
sèdeci - j'y suis resté 3 mois, puis
of course, je me suis enfui de la maison. Le coup classique, aucune originalité la dedans, c'est pas comme si j'étais le premier à faire ça. J'ai pris la route sans trop savoir où je comptais aller.
dicessétte - j'aime bien la photographie.
dicióttu - j'ai continué à rouler plusieurs jours -semaine?-. Je me suis arrêté dans un tout petit village pour demander mon chemin à un vieillard, problème, je cite
« ah ben, mon petit, une grande ville proche ? Facile, tu fais tout droit, tout droit, tout droit, droite, droite, gauche, tout droit, gauche, droite et encore droite. » j'aurai pu y arriver, mais c'était sans compter sur mon incroyable sens de l'orientation, du coup je pense que j'ai du faire
tout droit, tout droit, tout droit, droite, gauche, droite, tout droit, droite, gauche et droite. Ce qui ne m'a amené à strictement rien. Perdu au milieu de la route, et puis j'avais faim.
dicennóve - j'ai atterri dans une ville étrange. Les gens me regardais passer épouvanté, et ils rentraient tous chez eux. Bizarre. Puis il y eu cette femme, belle femme d'ailleurs, un peu vieille pour moi, dommage. Cette femme m'a raconté une légende -ville maudite-, moi j'y crois pas trop à ces légendes.
vinti - j'ai rencontré une fille. Elle est belle, téméraire, très maladroite et affreusement pas discrète. Surtout si elle voulait me tuer. A en croire les vieilles qui en parlaient, cette fille-là tue une nouvelle personne dès qu'une autre arrive -la fausse malédiction tout ça, c'étais donc bien faux-. Je ne sais pas comment elle s'appelle, ni son âge, ni quoi que ce soit sur elle en fait, mais j'ai envie de la protéger. Et puis je dois m'excuser, il paraît qu'elle a du tuer sa propre sœur quand je suis arrivé -toujours selon les voix discrète des trois commères-. Je suis sûre qu'on pourrait devenir de très bon amis.
« ça a été un plaisir de te rencontrer »