Encore une journée de foutue... (Adel Blackstone)

Sept heure du matin, quand le soleil d'été, venant tous juste de se lever, laisse encore quelques heures à cette douce fraicheur matinal. Y a t-il un meilleur moment pour s'isoler qu'un matin à sept heures, quand on est enfermé dans ce genre d'endroit ? Je ne pense pas.
Me voila donc partit de la maison qui me sert de cellulle, avec mon chien et ma vieille guitare séche, le seul instrument non électrique que j'avais avec moi le malheureux jour ou j'ai passé le paneau de cette maudite ville. Je me dirige rapidement vers la plage, et je m'affalle dans le sable. Je commence doucement à me rendormir quand mon chien à côté ne trouve rien de mieux à faire que de venir me lécher le visage. Je me réveille en sursaut et le pousse sur le côté en souriant. c'est aujourd'hui une journée de plus de foutue dans ma vie, je la passe ici, enfermer, mais lui il est la, comme toujours, il est heureux et ne se pose pas de question. C'est peut-être sa la solution du bonheur finalement...
J'enléve mes doc Martens, remonte mon pantalon, et part jouer dans l'eau avec mon compagnon.
Mon chien et ma guitare. Reste t-il encore une seul autre chose, qu'elle fut animé ou non, qui m'apporte encore vraiment du plaisir ?
En sortant de l'eau, je me pose dans le sable, j'attrape ma guitare et commence à improviser sur un petite air de jazz qui me passe par la tête, quand je vois l'ombre d'un homme apparaitre non loin.

Arf ma tête ... j'avais fait la fête hier ... je savais plus trop ou ... ni qui était présent se soir la, je ne savais même pas comment j'étais rentré. et pourquoi il y avait tans de lumière dans ma chambre ! Je me tournais portant mes mains à mon crane. J'avais l'impression que mon cerveaux allais sortir. Il fallait que j'ouvre les yeux, que je me lève, et que je prenne un putain de cacher. Pour une fois heureusement qu'Avalon n'était pas très bavard ... J'ouvrais un oeil que je refermais aussitôt. Je détestais cette lumière ... et ce sifflement on se croirais à la mer ... pourtant j'habite de l'autre côté, près de la foret ... Mon matelas étais bizarre quand même ... j'avais l'impression d'être sur du sable .... du sable ... la mer ... je me redressais d'un coup, ouvrant les yeux, et regardant autour de moi. Tout était encore flou et j'avais encore l’esprit un peut embrumer.

- Oh bordel de putain de merde !

Ouai sympas comme phrase au réveille hein ? mais ... j'avais dormis ici ... alors comment voulez vous que soit mon réveille ... Je me levais tans bien que mal, la tête qui tournais un peu. Je soufflais tranquillement pour reprendre mes esprit. Et cette musique ... elle était ... comment dire ... calme ? non apaisante ? oui voila ... elle était apaisante. Je marchais alors vers elle, vers je ne sais pas qui. marchant un coup dans l'eau un autre dans les coquille vide des coquillage, et un autre dans le sable qui commençais déjà à chauffer. Puis je le vis ... l'homme à la guitare. L'homme qui jouait cette mélodie qui m'avait calmer. Je marchais vers lui

- Hey !

Je me sent bien en faites, mélancolique, souvent le cas depuis que je suis ici. Mais je suis bien, la fraicheur matinale, mon chien, ma guitare, j'ai même envie de chanter, avec les oiseaux, eux au moins sont libres de partir (du moins je crois, je n'en suis même pas sur ). Mais une voix interrompt ma transe.

- Hey !

Fausse note. J’arrête de jouer et me retourne, je vois un homme, jeune, mal réveillé. Il ressemble à tous ces gens attiré par la musique comme les fourmis par le miel. Un jour normal je l'aurais virée, je lui aurais demander comment, sur cette gigantesque plage il n'a rien trouvé de mieux à faire que de venir la. Mais pas aujourd'hui, je suis bien, et je n'ai pas envie de changer sa.

-Salut mec.

Je me retourne, reprend ma guitare et commence à jouer "avec le temps" de Léo Ferré. Est-ce que c'est vrai ? Est-ce que le temps est la solution de tous les meurs ? Est-ce que dans dix ans je n'aurais plus de peine pour Airy, et le monde extérieur ne me manquera plus ? peut-être bien. En attendant, profitons de cette journée, elle ne sera peut-être pas si pourri que sa.