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Sujet: (pv) radioactive ft. jules Dim 1 Juin - 19:22
And in your eyes I see ribbons of color. I see us inside of each other. I feel my unconscious merge with yours and I hear a voice say, "What's his is hers". I'm falling into you. This dream could come true and it feels so good falling into you. Jules & Azraël
radioactive
Depuis son arrivée en ville, elle ne se sentait pas réellement mieux que dans sa ville natale. Le mal lui collait à la peau et elle était incapable de se détacher de ce cercle vicieux. Ça la rongeait. Ça la tuait doucement sans qu'elle ne puisse y faire quoi que ce soit. Ses nuits se succédaient, ainsi que les jours sans qu'elle ne puisse effacer cette marre de son de son esprit. Ça la troublait. Ça hantait azraël sans qu'elle ne puisse y faire quoi que ce soit. Puis, il y avait Jules, cet homme à même de troubler son esprit. Le seul homme avec qui elle ne jouait pas de rôle qui ne lui ressemblait pas. C'était le fruit du hasard. Encore blessée par ce qui avait pu se produire, autant physiquement que moralement et à cause de sa dépendance à la drogue, elle n'avait pas réellement eu le choix de passer par son bureau. Il pouvait la savoir comme elle était réellement, sans se douter de son passé, de cet acte qui le rongeait de plus en plus. Elle était la femme fragile à ses yeux, loin d'être celle qu'elle laissait paraître au grand jour. C'est surement ce qui la déboussolait le plus, ce qui le troublait. Elle n'aimait pas qu'il puisse en savoir sur elle, parce qu'il était largement apte à la briser, la réduire à néant. Cette peur ancrée au creux de ses reins ne la quittait plus. Leur relation était malsaine à souhait. Elle le méprisait. Elle n'avait pas envie de l'avoir dans sa vie, mais elle était incapable de se détacher de lui. Ça rendait complètement folle la blonde, la douce perle fragile qu'elle était.
Cet endroit ne lui ressemblait pas et c'est surement pour cette raison qu'elle s'y plaisait, malgré cette étrange ambiance et les rumeurs qui couraient, elle ne s'en souciait pas vraiment pour le moment. Posée dans le fond du bar, elle avait accumulé quelques verres depuis le début de la soirée, rejetant quelques propositions de la gent masculine. Rares étaient les fois où elle refusait l'approche des hommes, parce qu'elle jouait ce jeu de femme fatale malgré le fait qu'elle ne l'était pas. L'alcool lui déliait la langue, parce qu'en temps normal la demoiselle était largement réservée. Depuis la mort de son fiancé, elle n'arrivait plus à retrouver ce qu'elle était réellement. La demoiselle avait quelques aventures, mais son esprit était hanté par un brun dont elle tentait de se détacher, malgré le fait qu'elle n'y parvenait pas vraiment. Il était son médecin/son amant. Un soupir passa entre ses lèvres alors qu'elle fit un signe à la serveuse question qu'elle lui apporte un autre gin-tonic, elle en avait franchement besoin ce soir. Plus qu'à l'habitude. La blonde laissa quelques billets traînés sur le bord de la table quand elle reçut son nouveau verre. Une nouvelle gorgée. Elle commençait franchement à avoir les sens embrouillés et c'est ce qu'elle aimait, cette perte de contrôle. En même temps, elle oubliait pendant quelques instants. C'est exactement pour cette raison qu'elle était devenue dépendante à la drogue. L'alcool était une substitution.
La demoiselle finit son verre. Elle avait besoin d'air et elle n'aimait pas sentir les regards posés sur elle. Une cigarette. Cette envie de sentir l'air empoisonné s'accaparer de ses poumons. Elle se mit en marche vers la porte de sortir, sortant un bâton de tabac de son paquet pour la pincer entre ses lèvres. Ses doigts s'attardaient à trouver son briquet qui semblait carrément absent de son sac. Un autre soupir. Son regard était autre part, sans réellement faire attention, elle ne cherchait qu'un fumeur pour lui prêter ce feu tant convoité. Elle s'approcha d'un homme à quelques pas d'elle, ses yeux rivés sur son sac parce qu'elle ne trouvait pas l'objet de ses désirs. « Excusez-moi.» La jeune femme leva son regard au dernier moment, alors que cet inconnu (qui n'en était pas réellement un) se tourna afin de l'observer. Sa voix se coupa directement, comme si soudainement, elle n'avait plus réellement de mot. « Jules?» Oui. Elle le connaissait. Trop bien. Dans les moindres détails de ce corps qui la faisait vibrer. Elle se racla la gorge question de prendre le dessus sur ce malaise qui le prenait d'un coup. Le rouge lui monta doucement aux joues. « Je..» Elle marqua une pause avant de reprendre. « Tu as du feu?» Le regard de la belle se posa directement dans le sien. Il lui faisait un effet monstre, mais elle tentait de rester indifférente, parce qu'elle méprisait cette emprise qu'il pouvait posséder sur elle. Elle qui ne voulait plus ressentir cette sensation, elle était littéralement prise au piège dans cette relation qui la rendait folle.
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Dernière édition par Azraël Pierce le Mar 3 Juin - 10:59, édité 1 fois
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Sujet: Re: (pv) radioactive ft. jules Mar 3 Juin - 9:25
JULES & AZRAËL i'm waking up, i feel it in my bones, enough to make my systems blow. (radioactive, i. dragons)
Il avait beau aimer de tout son cœur Lyra et Maisie, la présence des femmes était devenue difficile. Elle aurait du être à leur place, sous leur toit. Aussi, ses sorties au bar étaient de plus en plus fréquentes, seul moyen de s'échapper de la réalité de son quotidien morose et amer. Jules avait ses habitudes, qui n'étaient pas applaudies par l'ensemble des quatre-vingt quatre aussi habitants d'Ojai. Il s'installait au comptoir, buvait trop, se faisait virer du bar et s'énervait, prêt à taper sur la première personne qui le contrarierait. Aussi, pour la première fois depuis longtemps, Jules décida de rester clean. A quoi bon faire payer aux autres le prix de ses erreurs ? Il s'empara de sa veste et quitta la maison silencieuse pour faire quelques pas sous le ciel étoilé, vêtu de son jean et d'une marinière. C'était une nuit claire, douce, qui ne laissait présager aucune tempête à l'horizon. Il marcha lentement dans les rues du village, appréciant la caresse apaisante de l'air sur son visage. Jules ne s'arrêta pas devant la maison de son père, dont les lumières étaient éteintes, depuis déjà des heures sans doute. Il ne s'arrêta pas non plus devant la maison d'Ariel. L'homme fit halte devant le bar, saluant d'un bref hochement de tête ceux qui passaient à ses côtés en entrant ou en sortant de la bâtisse qui servait de rassemblement aux habitants du village. Tout le monde s'y connaissait, connaissait les pires secrets des autres. Hommes et femmes liés par une malédiction macabre. Chacun se regardait comme si c'était la dernière fois, mélange d'horreur et de pitié. Qui serait le prochain à mourir ? Qui était l'assassin ? Appuyé contre la façade du bar, il sortit son paquet de cigarette de sa poche et en alluma une qu'il porta à ses lèvres avec un plaisir incommensurable. Drogue douce devenue une dépendance extrême : Jules avait toujours fumé, mais aujourd'hui plus que jamais il ne pouvait plus s'en passer. La porte s'ouvrit de nouveau, l'arrachant à ses rêveries intimes. Il n'eut cependant pas la décence de tourner le regard vers celle qui venait de sortir. Ce ne fut que lorsqu'elle s'adressa à lui que Jules daigna poser ses yeux bleu-gris sur Azraël. « Excusez-moi. » Excusez-moi ? Depuis quand le vouvoyait-elle ? Mais il comprit bien vite qu'elle n'avait pas remarqué, qu'il s'agissait de lui , car elle parut surprise en relevant ses iris azur vers l'homme dont elle avait participé à briser le couple. « Jules ? Je … Tu as du feu ? » Il observa un instant la délicieuse teinte rosée qu'avaient prises ses joues et il acquiesça en silence, en fouillant la poche de son jean à la recherche de son briquet, qu'il lui tendit en douceur. Sa main effleurant la sienne, son corps fut parcouru par un courant électrique divin, qui embrasa son être tout entier. Cette fille avait une emprise malsaine sur lui, et ce depuis le premier regard qu'ils avaient échangé, quelques semaines plus tôt. « Tu es bourrée? » demanda-t-il sèchement, en portant de nouveau sa cigarette à ses lèvres.
Jules adorait l'odeur d'Azräel, son parfum doux et entêtant. S'y mêlait pourtant une tenace odeur d'alcool, et il voyait à son regard qu'elle avait bu. Combien de fois avait-il du s'occuper de gamins ivres morts ? Au delà du jeu de leurs corps se désirant et se repoussant sans cesse, il s'inquiétait pour cette jeune femme détruite par une vie qui l'avait malmenée. Et pour ce qu'il pouvait lui arriver, maintenant qu'elle était prisonnière d'Ojai. « Je ne veux pas que tu boives seule comme ça. » ajouta-t-il d'une voix autoritaire, en tournant de nouveau le regard vers la rue éclairée par les lampadaires et les fenêtres éclairées. Il laissa tomber le mégot au sol et l'écrasa sous sa chaussure, avant de croiser les bras sur son torse. Pourquoi fallait-il qu'il s'inquiète pour elle, tout en continuant à la mépriser, la haïr, à lui parler mal ? Pourquoi fallait-il qu'il brûle de la serrer dans ses bras, de couvrir ses lèvres et sa peau de baisers ardents, qu'il la fasse sienne avant de lui dire de dégager sans ménagement ? Jules décroisa ses bras et passa aux côtés d'Azraël, déposant un infime baiser sur son front, plus léger que les battements d'aile d'un papillon. « Viens avec moi. » ordonna-t-il simplement en entrant dans le bar qu'il entraîna en la tirant par le coude. Aux côtés de la jeune femme, peut-être qu'il arriverait à être plus raisonnable. Pourtant, elle n'était pas la meilleure compagnie dont il puisse rêver : tout le monde à Ojai savait qu'il avait trompé sa femme avec cette gamine étrangère, alors qu'il avait tout pour être heureux. Que penseraient les gens en le voyant en sa compagnie, en public ? Qu'il avait fini par entamer une relation officielle avec elle ? Jules haïssait Ojai autant qu'il aimait cet endroit. Il haïssait le tournant qu'avait pris sa vie autant qu'il le trouvait excitant. L'homme alla s'asseoir au comptoir, au fond de la pièce, et commanda une simple bière. Parler avec Azraël n'était pas tâche aisée ; elle était pourtant sincère avec lui depuis le début. Il connaissait une facette d'elle que les autres n'avaient pas encore vu. Il la connaissait mieux que quiconque, et pourtant il avait peur de la blesser à chaque mot. Il ne supporterait pas de la voir s'effondrer, impuissant face à un malheur qu'il ne comprenait pas. Avec Azraël, Jules laissait parler son corps. Or, à présent, il ne pouvait pas lui sauter dessus en plein bar. Il finirait sûrement par la ramener chez lui quelques heures, avant de l'envoyer de nouveau promener en faisant mine d'ignorer ses sentiments et sa détresse. Cela faisait-il de lui un monstre ? Sans doute. « Comment ça va ? » se contenta-t-il alors de demander, en portant son verre à ses lèvres. Ses yeux se posèrent sur elle de façon détachée et distante, comme chaque fois qu'ils étaient en public. Dans l'intimité, c'était tout autrement.
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Sujet: Re: (pv) radioactive ft. jules Mar 3 Juin - 10:58
And in your eyes I see ribbons of color. I see us inside of each other. I feel my unconscious merge with yours and I hear a voice say, "What's his is hers". I'm falling into you. This dream could come true and it feels so good falling into you. Jules & Azraël
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Ce n'était pas à son habitude de jouer la solitaire alcoolique, mais elle avait besoin de se changer les esprits. Elle ne pouvait se détacher de lui. Quand elle se retrouvait dans le confort de sa grande maison, elle ressentait un vide prenant un fond de ses entrailles, des remords à même de lui faire perdre pied, de la faire tomber encore un peu plus bas. Elle s'en voulait de s'être laissé tenter par ses charmes, par sa poigne masculine posée contre ses hanches fines. Azraël avait tendance à se laisser charmer par les mauvais hommes et à prendre des décisions lourdes de conséquences, mais ça avait été plus fort qu'elle. Le seul à qui elle ne montrait pas ce faux visage, le seul apte à voir ce côté fragile et délicat qui lui collait à la peau. Avec les autres, elle se contentait de faux semblants. Dans cette ville, elle jouait un jeu, parce qu'elle n'avait pas envie de parler de son passé, de sa vie. Elle avait pourtant mal commencé, elle entendait les rumeurs à son propos et cela commençait à avoir un effet négatif sur sa personne. La femme qui détruit les couples. C'était tellement facile de juger sans réellement savoir. Ce n'était pas elle d'agir de la sorte, mais quand elle se trouvait en face de lui, elle était prise d'une fièvre incontrôlable. Il y avait cette chimie éprouvante qui les unissait. La blonde en aurait voulu autrement, mais elle ne pouvait rien faire, rien dire. Ca la dévastait sans qu'elle ne puisse rien y faire. Ce soir, elle se contentait de jouer la solitaire. Devant lui, elle perdait ses moyens, comme à chaque fois. Comme maintenant. Elle attrapa doucement le briquet, sentant le contact de sa peau pendant quelques secondes contre la sienne, ce qui eut le don de la déstabiliser, de la faire frisonner. « Merci.» Elle détourna les yeux, parce qu'elle n'avait pas envie d'affronter son regard sévère, cette façon qu'il avait de se comporter avec elle. Froid, pour devenir tendre, brûlant. Ça la rendait folle. Ce comportement. Cette façon qu'il avait de la regarder, de la contrôler, de la posséder. Elle alluma sa cigarette pour laisser la fumée s'imprégner dans ses poumons, intoxiquer son air et détendre ses muscles. Elle en avait besoin. Encore plus maintenant. L'alcool brouillait doucement ses sens. Elle avait déjà été dans un meilleur état, mais elle avait déjà été pire. « Ça va Jules. Je sais ce que je fais.» Un souffle. Elle n'était plus une gamine. Elle savait ce qu'elle faisait, même si elle perdait trop souvent le contrôle. C'était plutôt parce qu'elle en avait besoin.
Elle tira sur sa cigarette, laissant son regard vaquer autre part que sur le visage du trentenaire, elle préférait largement l'éviter, ne pas croiser ces iris à même de la faire tomber encore une fois. Surtout maintenant. Elle n'avait pas envie d'entendre les rumeurs. Pas ce soir. « J'aime bien être seule.» C'était une vérité. Elle n'aimait pas s'accrocher à des gens inutilement, parce qu'elle avait perdu trop de choses par le passé et elle n'avait pas envie que cela se reproduire à nouveau. Aussi parce qu'elle avait peur. Trop peur. De toute façon, qu'est-ce que ça pouvait bien lui faire? Ils ne devraient pas se voir. Se perdre dans les corps à corps qu'ils avaient du mal à éviter. Les gens savaient. Elle avait brisé son mariage et elle s'en sentait coupable, elle ne pouvait pourtant pas partir, le repousser. Elle était carrément prise au piège dans cette relation malsaine, envoûtante, déroutante. Quand elle sentit les lèvres de Jules sur sa peau/son front, elle se crispa avant de se laisser entraîner par cette poigne qu'elle connaissait si bien. Trop bien. La demoiselle le suivit simplement, entrant dans le bar à nouveau, ayant à peine eu le temps de jeter son mégot contre le sol. Ses yeux retrouvèrent le chemin du plancher, n'ayant pas envie de voir les regards qui pouvaient se poser sur elle, sur eux. Pas maintenant. Elle ne jouait pas. Elle ne faisait pas semblant. Elle se perdait dans les méandres de l'alcool pour sentir son être en entier se détendre. C'est exactement ce qu'elle recherchait. La blonde se posa sur le tabouret qui se trouvait à côté de celui de Jules, acquiesçant de façon négative face à la proposition d'un autre verre de la part du serveur. Elle n'en voulait pas. Pas tout de suite. La demoiselle laissa sa main passer dans sa longue chevelure blonde, qui s'écroulait en cascade jusque dans le bas de son dos. Elle ne portait que des vêtements simples. Des jeans. Un haut blanc tombant vaguement contre ses formes délicates. Qu'est-ce qu'il était en train de faire? Elle ne savait pas exactement comment se sentir à ce moment précis. La demoiselle se mordit la lèvre pendant un moment avant de lever son regard pour le poser sur lui. Lui qui faisait vibrer son être en entier, lui qu'elle méprisait autant qu'elle désirait.
Rare était les fois où ils se tenaient près l'un de l'autre en public, sans contact, sans rapprochement. Malgré le fait que les gens soient au courant de leur aventure, ils ne se parlaient que très peu sous le regard d'autrui. En fait, ils ne se parlaient que très peu, tout simplement. « À quoi est-ce que tu joues?» Son visage se tourna doucement vers lui afin qu'elle puisse le regarder, malgré le froid dans ses yeux, cette distance qu'il y avait entre eux, elle savait que c'était dû à leur position actuelle et au fait qu'il lui en voulait pour ce qu'ils avaient fait. Sa voix à elle n'était prise d'aucune agressivité, mais plutôt emplis de questionnement. Ils étaient tous deux responsables, mais c'était tellement facile de jeter le blâme sur l'autre. Azaraël sentait son corps un peu plus incontrôlable qu'il ne l'était en temps normal, elle n'était pourtant pas au stade de s'écraser contre le sol, mais l'alcool faisait son effet. Cette relation était en train de la tuer à petit feu. De la faire chuter doucement. Si seulement elle pouvait reprendre le contrôle, le repousser, lui dire qu'elle n'en pouvait plus. Il l'attirait de façon irrémédiable. Il la possédait sans avoir besoin de dire quoi que ce soit. Elle lui en voulait pour ça. Pour sa façon d'être avec elle. Pour les rapprochements. Pour les rejets. « J'ai déjà connu mieux.» Elle haussa simplement les épaules avant de se retourner et de croiser les bras pour s'appuyer sur le bar. Cette situation était plus qu'étrange. Ses yeux observèrent le bois du bar pendant quelques instants. Elle avait encore l'impression que tout ça était largement interdit. « Toi?» Un souffle. Son regard qui ne quittait pas ce point invisible qu'elle se contentait de regarder. C'était plus facile que de le regarder lui, que de se percuter à la froideur de ses traits.
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Sujet: Re: (pv) radioactive ft. jules Mar 3 Juin - 16:51
JULES & AZRAËL i'm waking up, i feel it in my bones, enough to make my systems blow. (radioactive, i. dragons)
Aucun des deux ne semblait ravi d'être ici, aux côtés de l'autre. Sa question agaça Azraël, à moins que ce ne soit son comportement ou le fait qu'il l'ait forcée à le suivre dans le bar. « À quoi est-ce que tu joues ? » Jules plissa les yeux et fronça les sourcils. « A quoi je joue ? » répéta-t-il, sans comprendre. Il laissa sa question en suspens, se perdant dans ses pensées. Il n'allait quand même pas dire à Azraël qu'il n'y avait qu'elle pour lui tenir compagnie un soir comme celui-ci, et qu'il voulait donner une meilleure image de lui que ces dernières semaines où il était tombé dans l'estime de bien des habitants à Ojai. Même si, une fois de plus, la jeune femme n'aiderait en rien les autres à oublier qu'il avait brisé le cœur de sa femme en couchant avec une gamine étrangère. « Je ne joue à rien. » conclue-t-il en haussant les épaules, avant de porter sa bière à ses lèvres. Azräel s'obstinait à ne pas le regarder, alors il ferait la même chose. Des élèves de l'école primaire dans des corps d'adultes, se blessant volontairement, testant les limites de l'autre. Jusqu'où pourraient-ils ainsi, en se détruisant mutuellement ? « J'ai déjà connu mieux. » Évidemment. Comment pouvait-il en être autrement ? Mais tant qu'Azraël resterait auprès de lui, elle souffrirait un peu plus chaque jour. Était-ce nécessaire de lui dire ? Certainement pas, elle le savait comme Jules le savait. Et comme il savait qu'en restant avec elle de la sorte, ses chances de reconquérir Ariel s'amenuisaient de jour en jour. « Toi ? » Jules laissa échapper un rire amer, forcé. La réponse était tout aussi évidente que celle d'Azraël. « J'ai déjà connu mieux. » lança-t-il en soupirant. La conversation s'arrêta là. Jules se laissa bercer par les discussions autour d'eux. Il arrivait même qu'il entende son nom, ou celui de la gamine à ses côtés, mais il ne releva pas. Agir avec indifférence était la meilleure chose à faire. Pourtant, il sentit la colère gronder en lui. Qu'est-ce que ça pouvait bien leur faire ? Leur vie était-elle ennuyeuse au point de devoir se mêler à celle des autres ? Les murmures incessants l'obsédaient. Et plus il buvait, et plus ça l'énervait. Il jeta un bref coup d’œil à Azraël pour voir si ça l'atteignait ou non, mais elle était bourrée et c'était difficile à dire. Il ne supportait pas l'idée qu'elle puisse être blessée par ces propos, quand bien même Jules la considérait lui aussi comme responsable de tous ses malheurs. Il savait, au fond, qu'elle n'y était pour rien. Et elle non plus n'avait pas à être malheureuse. « Putain ... » grogna-t-il, avant de faire volte face sur son tabouret. Il fixa d'un air mauvais le couple qui pâlit quand ils comprirent qu'ils avaient parlé trop fort.
« Sans déconner, vous avez pas des choses plus intéressantes à raconter ? » s'énerva-t-il. Le silence s'abattit autour d'eux. Derrière lui, le barman posa sa main sur son épaule et Jules acquiesça, avant de tourner les yeux vers Azraël. « On s'en va. » déclara-t-il simplement, surpris de la façon dont il avait réussi à retrouver son calme. Il attrapa sa main, jeta un billet sur le comptoir et attira la jeune femme à sa suite. Il ne fit même pas attention à la façon dont il l'entraînait, alors qu'elle avait trop bu et qu'il manquait clairement de délicatesse. Une fois la porte refermée derrière eux, Jules lâcha la main d'Azraël, si petite à côté de la sienne, et grogna : « Je crois que je me suis emballé. » Il baissa les yeux vers la jeune femme et fronça les sourcils, en sortant une nouvelle cigarette de sa poche, ainsi que son briquet. La petite soirée au bar n'avait pas duré, mais c'était sans doute mieux comme ça. Les ragots finiraient par passer ; dès qu'il y aurait une nouvelle victime de cette prétendue malédiction, dès qu'une nouvelle histoire de coucherie viendrait évincer les siennes. Il ferma les yeux et souffla la fumée au dessus de sa tête, oscillant entre la colère et la tristesse. Jules était à bout de nerf, épuisé, ne supportait plus rien ni personne. Il se perdait dans les plaisirs simples et meurtriers de la vie qu'étaient l'alcool, le tabac et le sexe, mais également en s'occupant de sa sœur. Ça l'aidait à tenir debout, et de façon beaucoup plus saine. Elle aussi payait le prix de ses erreurs, comme tous ses proches. Jules aurait aimé la protéger du monde entier, de faire d'elle la plus heureuse des jeunes femmes. « Je te ramène chez toi. Tu as assez bu, et il est tard. » souffla-t-il d'un ton indifférent, en se mettant en route avec lenteur. Il savait parfaitement où elle habitait, mais également qu'elle le suivrait. Azraël le suivait toujours, docilement, de façon étonnante. Elle pouvait se montrer catégorique et cassante dans ses propos, mais elle lui obéissait toujours. Et Jules adorait ça, d'avoir le pouvoir sur elle. Ça lui permettait de souffrir moins qu'elle. En acceptant d'être l'égal d'un autre, on l'autorisait à nous faire du mal. Or il n'était pas question qu'Azraël puisse se comporter comme si Jules lui devait quoi que ce soit ; si elle n'avait pas débarqué comme une fleur, n'avait pas planté son regard insolent dans le sien, il serait encore heureux. Les rues étaient désertes et silencieuses. Plus il s'éloignait du bar, plus la tension qui régnait entre eux s'intensifiait. Et ce n'était pas seulement du à l'embarras de ne pas savoir quoi se dire, au plus grand dam de Jules qui ne supportait plus ce besoin de la faire sienne. Un besoin sourd, violent, qui le terrassait chaque fois qu'ils étaient tous les deux. Cette fois, il ne craquerait pas … Non, cette fois, il ne se laisserait pas avoir. Il se planta devant la porte d'entrée d'Azraël et tourna ses yeux vers elle pour plonger son regard dans le sien. Comment pouvait-il lui résister ? « Ne te laisse pas faire, quand on te critique à propos de … Ce qu'il s'est passé. Cette histoire finira par passer. » Et si ça ne passait jamais ? Il attrapa son poignet avec ferveur, tandis que sa main agrippait sa hanche. Il blottit son corps contre le sien, pour lui voler un baiser moins chaste que celui qu'il avait déposé sur son front. « Ne les laisse pas te faire du mal. » Jules était le seul à avoir le droit de la détruire.
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Sujet: Re: (pv) radioactive ft. jules Mar 3 Juin - 17:42
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Douce ironie qui les unissait. La demoiselle ressentait l'envie de le gifler, autant que d'apposer ses lèvres contre les siennes pour lui voler un baiser. Il n'en était pourtant rien. Elle se contentait de fuir la réalité, de se laisser étouffer par l'étau trop serré de l'alcool. C'est ce qu'elle faisait. Se perdre dans des rêveries pour mieux se heurter à la réalité une fois de plus. La blonde méprisait cette situation. Si elle avait voulu fuir sa vie, elle avait commis une erreur en mettant le pied ici, en se laissant emporter dans cette attirance nocive. L'impression de retourner dans le passé la prenait de part en part, parce qu'elle se sentait hors de contrôle quand elle était avec lui. Elle savait pourtant dire les mots tranchants, les mots blessants, quand le moment était opportun. Un mélange de fragilité et de vérité. C'est ce qu'elle était la plupart du temps. Un rire passa la barrière de ses lèvres quand elle entendu sa réponse. Elle aurait dû s'en douter. Ils étaient tous deux pris au piège dans les commentaires qui ne cessaient de circuler à leur sujet. Elle venait à peine d'arrivée qu'elle avait déjà une marque gravée contre sa peau. Est-ce qu'il y avait vraiment quelque chose à faire pour changer la situation? Surement pas. Il était déjà trop tard, elle ne pouvait pas effacer leurs multiples ébats et elle n'en avait pas réellement envie. Azraël entendait ce qu'on disait à son sujet, mais le problème était qu'elle ne pouvait plus quitter cette petite ville. Il n'y avait pas que des rumeurs à son propos qui couraient dans la ville, mais tellement d'autres choses. La jeune femme ne put s'empêcher de sursauter quand elle l'entendit monter la voix, quand elle vit cette colère prendre possession de ses sens et changer les traits de son visage. Elle le dévisagea un moment. La colère. Ça lui faisait peur. Ça la clouait sur place. Son ancien fiancé se perdait dans cette sourde colère quand il levait la main sur elle pour abimer son corps fragile, sa peau opaline.
Ses dents se serrèrent quand elle sentit la poigne ferme autour de son poignet, ses doigts masculins s'emparer de son bras pour l'extirper du bar, pour l'entraîner autre pas. La violence la rebutait, parce qu'elle avait déjà trop souffert. Ses yeux se fermèrent pendant quelques instants, elle ne put que voir cette marre de sang, ce rouge à même de s'éparpiller sur le sol. Elle se crispa, quelques secondes. La voix de Jules se fit entendre et elle ouvrit ses yeux à nouveau pour le regarder. « Tu devrais apprendre à contrôler ta colère. C'est malsain.» Elle le pensait. Elle le savait. Elle l'avait vécu pendant des années. Cette colère, elle en avait été le réceptacle et la demoiselle n'avait pas envie que cela se produire à nouveau. Sa main, elle la reprit doucement pour venir croiser ses bras sous sa poitrine, tentant de garder le contrôle sur la lenteur de ses jambes, tentant de garder le rythme de la marche. « Jules. Je ne suis pas une gamine dont tu as l'obligation de t'occuper.» Elle n'avait pas la moindre envie d'être un fardeau pour qui que ce soit, elle avait déjà assez de sa propre vie à gérer. Elle savait que ça n'avait rien d'aisé. C'était en même temps un reproche. La demoiselle n'avait nullement envie qu'il lui dicte ses actes, qu'il la traîne comme une vulgaire poupée fragile entre ses doigts expérimentés. Ce n'est pas ce qu'elle volait être. Ses yeux se levèrent du sol pour venir se poser sur lui. Il était hors de question qu'il la manipule sans qu'elle dise quoi que ce soit. L'envie de retourner dans cet enfer de possessivité lui donnait envie de vomir. C'est une des raisons pour lequel la demoiselle détestait cette relation. Parce qu'elle savait que Jules possédait une emprise, un contrôle sur elle, parce que cette attirance la prenait de part en part.
Les traits de sa maison finir par se dessiner doucement devant ses yeux. Elle dit quelques pas pour s'approcher de la porte, cherchant dans le fond de son sac les clefs pour ouvrir la porte de sa demeure. Il était là, devant elle. Elle croisa son regard. Elle sentit son souffle se couper une fois de plus. Elle aurait voulu le repousser, mais elle n'en avait pas la force, encore moins quand ses sens étaient enivrés par l'alcool. Un soupir passa entre ses lèvres. Azraël voulait reprendre le contrôle, si seulement elle en était capable. « Je ne pense pas que c'est une bonne idée qu'on se voit encore, je devrais peut-être changer de médecin?» Qu'elle dise ça avait surement quelque chose de déroutant. La demoiselle avait perdu le contrôle de sa vie pendant deux ans, elle n'avait pas envie que cela se reproduise une fois de plus. Elle n'eut pourtant pas le loisir d'ajouter autre chose qu'elle se sentit attirer contre son corps. Ce corps qu'elle connaissait parfaitement bien, qu'elle voyait au fond de ses rêves inavoués. Elle n'en parlerait pas. Elle ne dirait rien. C'était déjà trop. Ses yeux se fermèrent alors qu'elle laissa ses lèvres se poser contre les siennes. Ça la tuait. Encore plus. À chaque fois qu'il l'attirait un peu plus vers lui, elle ne pouvait que perdre pied. Le souffle de Jules se perdait contre ses lèvres, la chaleur de son baiser se faisait encore sentir contre sa peau. Ses sens étaient en ébullitions, mais elle tentait de ne pas trop réagir, de ne pas trop se laisser allez. « Jules..» Elle ouvrit les yeux pour planter directement son regard dans le sien. « Je m'en fiche des autres. Ce qu'ils disent m'importe peu.» La demoiselle leva les yeux au ciel pendant un instant avant de reposer ses iris pâles dans le fond de celle de son amant. « Je pense que c'est mal. Tout ça. Toi. Moi. Cette histoire.» Elle fit un pas pour se reculer afin de l'observer un peu mieux. Collée contre lui, elle n'avait pas les idées claires. « En plus, tu ne sembles pas plus heureux que je ne le suis dans cette situation. Je ne comprends pas pourquoi ça continue. Ça serait plus facile si tu me détestais même quand on se retrouve tous les deux.» Elle le savait parfaitement bien. C'était ce désir qui prenait place dans le fond de ses entrailles, cette envie de prendre possession de ses lèvres, de laisser ses mains parcourir son corps. Elle le ressentait toujours, mais là, elle tentait de provoquer un peu le choses. Bon ou mauvais. Elle n'en savait rien.
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Sujet: Re: (pv) radioactive ft. jules Mer 4 Juin - 4:52
JULES & AZRAËL i'm waking up, i feel it in my bones, enough to make my systems blow. (radioactive, i. dragons)
Le comportement d'Azraël fut pour Jules comme une claque dans la gueule. « Je ne pense pas que c'est une bonne idée qu'on se voit encore, je devrais peut-être changer de médecin? » Elle répondit à peine à son baiser, réagit peu à son étreinte brusque, finit par s'écarter. Lui qui l'aimait calme et docile avait du mal à se heurter à une Azraël plus mature, plus affirmée. Il sentit la colère l'envahir, tandis qu'elle continuait, prenant soin d'être le plus loin possible de lui dans cet espace exigu : « Jules ... Je m'en fiche des autres. Ce qu'ils disent m'importe peu. Je pense que c'est mal. Tout ça. Toi. Moi. Cette histoire. » Bien sûr que c'était mal, ça l'avait toujours été. A quoi s'attendait-elle ? A ce qu'il lui dise qu'il l'aimait depuis le premier regard, qu'il la demande en mariage et qu'ensemble ils fondent une nouvelle famille ? Non, leur relation ne ressemblerait jamais à cela, parce qu'elle s'était bâtie sur le malheur et la souffrance des trois personnes impliquées dans l'affaire. « En plus, tu ne sembles pas plus heureux que je ne le suis dans cette situation. Je ne comprends pas pourquoi ça continue. Ça serait plus facile si tu me détestais même quand on se retrouve tous les deux. »Je te déteste, même quand on se retrouve tous les deux, pensa-t-il. Jules lâcha un petit faux et passa ses mains dans ses cheveux bouclés, avant de faire demi-tour. Il s'éloigna un peu, ne s'en alla pas. Il aurait pu partir, rentrer chez lui et dormir, ou boire encore. Mais non. Azraël le rendait fou, le clouait sur place. « Si tu crois qu'en changeant de médecin on arrêtera de se voir ... » Il se retourna vers elle et écarta les bras. « Bienvenue à Ojai, village de 85 habitants dans lequel tout le monde se connaît et se croise tous les jours ! » s'exclama Jules avec un sourire et un engouement hypocrites. Non ils n'arrêteraient pas de se voir, jamais. Pas tant que l'un des deux ne serait pas mort. Mais peut-être qu'après ce qu'ils s'était passé, la « malédiction » s'abattrait sur lui. Il y avait même de fortes chances. Était-ce utile de lutter contre ? Certainement pas, il avait tout perdu. Pourtant … Oui, pourtant, Jules aimait la vie. « Bien sûr que c'est mal cette histoire, ça l'a toujours été ! Et bien sûr que ça ne rend aucun de nous heureux … Mais après tout on s'en fout, c'est juste du sexe, non ? » Était-ce juste du sexe ? Si tel était le cas, il ne serait certainement pas en train de s'énerver et de tenter de la retenir de la sorte, sans même s'en rendre compte. A moins que ce ne soit que du sexe, et qu'il soit devenu dépendant. Oui c'était ça, ça devait être ça. Il était fou de rage, fulminait. La peur qu'elle le rejette était si grande, qu'il aurait presque pu la menacer ou lui faire peur pour que plus jamais elle ne dise quelque chose comme ça. Mais Jules savait ce qu'Azraël avait vécu, plus ou moins, et il n'avait aucune envie de lui faire du mal. Pas à elle.
L'homme décida alors de revenir à la charge avec son seul atout encore valable, son corps. Et les courants électriques qui traversaient leurs êtres ardents dès qu'ils se touchaient. Ça, Azraël ne pouvait pas l'ignorer. Il brisa la distance qui le séparait d'elle, l'attrapa par les hanches et la bloqua contre la porte d'entrée. Jules colla son corps au sien et ancra son regard dans ses iris bleuté, la surplombant de sa taille et de sa musculature. Elle était plus petite, plus fine, plus fragile. Et tellement jolie ! Il s'embrasa de nouveau, chaque fois qu'il était aussi près d'elle. Lentement, Jules approcha ses lèvres de l'oreille d'Azraël qu'il mordilla un peu, avant de souffler : « Ne me dis pas que ça ne te fait rien, que tu peux te passer de ça. Je ne te croirai pas. » C'était le jeu du hasard. Peut-être qu'elle arrivait parfaitement à se contrôler, qu'elle ne ressentait plus rien lorsqu'il la touchait. Ses lèvres descendirent lentement sous son oreille, dans son cou, remontèrent jusqu'à sa mâchoire. Il déposa sur sa peau une multitude de baisers tendres ou plus entreprenants, attendant avec impatience une réaction de sa part. « J'ai tout perdu pour cette relation. Tout ce que j'avais de plus cher, à commencer par ma femme et mon intégrité. Alors … Je n'apprécie pas du tout que tu me repousses comme ça, me dise que tu ne veux plus qu'on se voie. Pas après avoir participé à détruire ma vie. » la prévint-il d'une voix dure, et blessée. Il la relâcha brusquement et s'écarta d'elle, pour croiser les bras sur son torse. De nouveau, son regard se fit strict, froid. Fini le Jules meurtri, qui suppliait de façon détournée et masquée. Il ne pouvait pas s'abaisser à cela devant une petite fille, qui d'autant plus avait raison. Cette relation les détruirait tous les deux. Mais il avait suffit que son corps touche le sien pour être en émoi, et ça il ne l'avait jamais ressenti pour quiconque auparavant. Jamais Jules n'aurait cru pouvoir ressentir une telle attraction physique pour qui que ce soit, avec une violence déconcertante. Si elle décidait, là, maintenant, de tout arrêter … Il s'en irait. Ne la regarderait plus, ne la toucherait plus, demanderait à Maisie de la prendre comme patiente. Elle redeviendrait l'étrangère qu'elle était quand ils ne partageaient pas de moments intimes, et ce serait sans doute mieux ainsi. « Si tu veux vraiment arrêter, dis-le maintenant. Je m'en vais, et on ne se verra plus. » déclara-t-il, sans quitter son regard ne serait-ce qu'une seconde. Si elle flanchait, il voulait le voir.
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Sujet: Re: (pv) radioactive ft. jules Mer 4 Juin - 9:07
And in your eyes I see ribbons of color. I see us inside of each other. I feel my unconscious merge with yours and I hear a voice say, "What's his is hers". I'm falling into you. This dream could come true and it feels so good falling into you. Jules & Azraël
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Depuis longtemps, elle ne rêvait plus de fin heureuse, elle ne croyait plus cela possible. Ce n'est pas ce dont elle voulait avec Jules. Que voulait-elle au juste? Azraël n'en avait pas la moindre idée. Il n'y avait pas de mot pour décrire cette situation, cette sensation qu'elle ressentait à chaque fois qu'elle se retrouvait devant lui. C'était trio fort, trop prenant et c'était littéralement en train de la rendre folle. Elle savait que c'était mal, mais elle savait aussi qu'elle ne serait pas réellement capable de le laisser partir. La blonde ne fit rien pour le retenir quand il fit quelques pas pour s'éloigner d'elle. Quelques pas. Elle s'approcha de la porte d'entrée avant de se retourner pour le regarder. La demoiselle était en train de souffler cette réalité qu'ils e voulaient s'avouer. La blonde tentait de reprendre un peu le contrôle sur cette situation qui la dépassait complètement, ça la rongeait, ça la tuait doucement, mais elle se sentait flancher à chaque fois qu'elle posait son regard sur lui. Le visage de Jules changea complètement pour devenir encore plus froid qu'il ne l'était déjà. Fermé. La demoiselle croisa ses bras contre sa poitrine, laissa son regard se perdre sur le visage de son amant. Ce sarcasme dans sa voix. Cette foutue ville était sa perte. Il était sa perte. Le hasard avait mal fait les choses en portant la demoiselle jusqu'ici, en mettant la demoiselle dans la vie de Jules. Ils allaient finir par se brûler, par se briser. Azraël restait silencieuse, incapable de trouver les bons mots pour lui répondre et le voir réagir de la sorte lui faisait plus mal qu'elle ne pouvait se l'avouer. Elle le laissait poursuivre son monologue, se refermant de plus en plus sur soit même. « Bien sûr.» Sa voix n'était qu'un souffle. Qu'un souffle qui se perdit dans l'air ambiant, dans cette tension étouffante. Ce n'était que du sexe. Quoi d'autre? Comment est-ce qu'elle pourrait s'attacher à lui au risque qu'il la brise encore plus qu'elle ne l'était déjà? Comment pourrait-elle le voir autrement? Si elle avait flanché, ce n'était que pour une partie de jambe en l'air. C'est ce qu'elle voulait croire et c'est ce qu'elle se répétait. Son corps ne faisait que réagir au sien, brutalement. Rien d'autre. Pour lui céder, elle avait dû voir quelque chose en lui. Jules n'avait pas que des côtés négatifs, que ce mal qui lui démontrait sans arrêt. Elle n'avait plus droit aux fins heureuses, voila ce qu'était sa vie maintenant.
La jeune femme se crispa doucement quand elle sentit son corps se presser contre le sien. Il jouait avec elle. Elle le savait parfaitement. Azraël était loin d'être stupide, elle savait qu'est-ce qui était en train de se passer. Elle savait qu'il avait besoin de la détruire pour se sentir mieux. Elle savait qu'elle était prise au piège dans son emprise et que réellement, elle n'avait pas envie de s'en défaire. Au fond, ils souffraient tous deux de cette histoire et ne pouvaient faire autrement que de se briser, de se tuer à petit feu. La demoiselle se mordit la lèvre quand elle sentit le souffle de Jules venir se perdre contre sa peau. Ses contacts à même de la rendre folle, de la faire flancher une fois de plus. Si seulement. Elle ferma les yeux, ses mains se contentaient de pendre le long de son corps. Elle crevait d'envie de le toucher, de perdre ses doigts dans sa chevelure. Malgré cette détermination qui prenait place en elle, la demoiselle ne pouvait empêcher son corps de réagir aux baisers posés dans le creux de son cou. Une multitude de frissons passaient sur sa peau alors qu'elle serra les dents pour tenter de ne pas céder, mais c'était déjà trop tard. C'était trop tard quand elle avait posé son regard sur lui la première fois. « Cette relation.» Un soupir passa doucement entre ses lèvres. Qu'est-ce que c'était au juste cette relation? « Tu peux largement obtenir du sexe autre part tu le sais bien.» Son corps tremblait encore de cette fièvre brûlante qu'elle ressentait à chaque fois qu'il s'approchait d'elle. Elle le regardait. Elle laissait ses yeux le détailler doucement. Azraël avait raison. Leur relation n'était que basée sur le sexe et ça serait facile pour lui de trouver une autre femme pour le satisfaire, Jules était un homme séduisant, particulièrement doué au lit. Ce n'était que passager. Cette tension. Cette passion commune, cette fièvre brûlante. Ce feu dans le creux de son ventre. Ça allait finir par s'éteindre non? Elle n'en avait pas l'impression.
La demoiselle attrapa ses clefs qui traînaient dans le fond de son sac pour lui tourner le dos et insérer la bonne dans la serrure. Il fallait qu'elle entre. Qu'elle termine cette foutue relation. Maintenant. Elle n'en avait pourtant pas le courage. La force. Azraël sentait le regard brûlant de Jules dans son dos, contre sa peau. Elle sentait la fièvre de ses baisers dans son cou. Le son de la serrure se fit entendre. Sa main contre la poignée, elle était incapable d'ouvrir, de partir. Elle poussa un soupir, laissant son regard glisser le long de la porte pour atterrir contre le sol. Elle retira ses clefs pour les laisser tomber dans le fond de son sac. Foutue situation. Ça la déroutait. Elle n'avait pas envie de mettre fin à cette relation, peu importe ce qu'elle était vraiment. Le temps semblait long. Cet ultimatum ne lui plaisait pas. Elle allait le croiser, sans arrêt, avec cette envie brûlante au creux de ses reins à même de la détruire. La demoiselle serra les dents un moment. Ses sens étaient perdus, l'alcool la rendait aussi faible que forte. Les mots avaient été plus faciles à prononcer dans cet état. Putain. Ouvres cette porte Azra. Elle avait envie de se cogner la tête contre le bois de sa porte pour retrouver raison. Le temps était en suspend. Finir ça. Eux. Ici. Maintenant. Elle ne pouvait pas. Azraël se tourna brusquement pour s'approcher de lui et prendre ses lèvres d'assaut, laissant une de ses mains se poser contre sa nuque, remonter dans ses cheveux pour les agripper entre ses doigts fins. Merde. Un baiser fougueux. Un baiser entreprenant. Un baiser pratiquement violent de cette passion, de cette attirance qu'elle n'avait jamais ressentie de la sorte. C'était la première fois. La première fois que cette chimie était aussi prononcée. Son corps qui se colla directement au sien, lui laissant retrouver cette fièvre qui lui plaisait trop. Les contacts dont elle était dépendante. Elle le détestait. Elle le haïssait autant qu'elle ne pouvait se passer de lui. Ca il le savait.