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Océan, ces espaces de rigueur et de liberté + joshua
Khaleesi Da Silva
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LA SOULMATE : célibataire. mieux vaut être seule que mal accompagnée, pas vrai ?MAUDIT DEPUIS LE : 20/03/2014 BOMBES ENVOYÉES : 882 MERCI À : arctic love (avatar) gypsy water (signature) TA FACE : Magdalena Zalejska, la magnifique, la sublime, la parfaite.
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Sujet: Océan, ces espaces de rigueur et de liberté + joshua Ven 13 Juin - 16:05
+ Océan, ces espaces de rigueur et de liberté
Quatorze huit heures trente, t’émerges lentement. Tu t’étends gracieusement puis à contrecœur tu quittes ton nid douillet. Ton ventre te cri qu’il a faim ce qui t’arrache un grommelant, t’as sérieusement la flemme de te faire à manger. Ta tenue, un short en jeans, une paire d’escarpins, un simple petit pull et ta veste en cuir. Tu te coiffes, te maquilles, mets tes vêtements et t’apprêtes à partir. Mais tu te souviens que t’avais sacrément la dalle quelques minutes plus tôt et tu te dis que sauter un repas ne serait pas une merveilleuse idée. Alors en quatrième vitesse tu te prépares un sandwich, tu files te brosser les dents, et tu te tires. Première impression? Tu venais de te tuer les yeux avec le soleil, en même temps chez toi c'était totalement sombre, excepté quelques rayons de soleil qui avaient réussi à s'infiltrer dans les trous des volets. Tu pris place sur les marches du perron. Tu tires lentement sur ta cigarette, laissant la fumée dévastatrice emplir tes poumons. Tu sais que c'est une mauvaise habitude, mais tu ne peux pas t'en empêcher. Cela t'apaise. Cela te fait te sentir bien, comme tu ne peux plus le sentir ces derniers temps.
Une fois ta clope achevée, tu pris ton vélo, et t’élançais vers le lointain, tu étais resté trop longtemps dans cette maison pour y resté le reste de la journée, aussi agréable que ces heures avaient été. Ton cœur bat la mesure avec les mouvements du vélo, et ton corps se sent libre. Tu arrives bien vite vers l’endroit désiré. Tu le vois, de loin, ce phare qui se délabre peu à peu. Il se dresse, fièrement, au bord de la mer, comme depuis toujours. Tu laisses ton vélo tomber sur les rochers, entends un fracas, mais ne te retournes pas, le vélo survit à chaque fois. Tu n’as qu’une envie, c’est la liberté, ça te serre le cœur comme un étau, et même dans cette immensité tu te sens prisonnier. Il fait jour encore, le phare est ouvert au public. De toute façon, il l’est tout le temps, sa serrure est tellement âgée qu’elle ne retient plus grand-chose. Sans te préoccuper de fermer la porte derrière toi, tu grimpes jusqu’au sommet, et inspires comme un nouveau-né, tout en découvrant Joshua, un carnet entre les mains. « Ohh. Depuis quand tu es ici toi ? » T’arrêtant en haut des escaliers, tu laissais paraitre ta surprise sur ton visage. Tu t'attendais pas à le revoir de sitôt. Et puis c'est raté pour ta fin d'après-midi en solitaire. Tu finis par t'avancer vers lui, prenant place à ses côtés. Tout en indiquant le carnet des yeux, tu lui demandes :« Tu fais également du dessin, en plus de jouer de la musique ? » Prenant ainsi un peu de recule à tes paroles, tu posais tes mains sur le rebord du phare, dos à la mer.
Dernière édition par Khaleesi Da Silva le Mer 18 Juin - 4:14, édité 1 fois
Joshua Hopkins
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LA SOULMATE : CélibataireMAUDIT DEPUIS LE : 11/06/2014 BOMBES ENVOYÉES : 44 MERCI À : Moi TA FACE : Iwan Rheon
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Sujet: Re: Océan, ces espaces de rigueur et de liberté + joshua Sam 14 Juin - 23:29
Je restais impassible, je venais de voir cette fameux vieille garce de Rosewood, elle me foutait des frissons dans le dos, elle ne me revenait pas, je ne sais pas pourquoi mais elle fait froid dans le dos. Obligé de rester à Ojai sous peine de mourir en cas de fuite… C’est ce qu’on verra.On m’avait assigné un logement, le 41 avenue Playmouth. Ces foutus péquenaud ne savent même pas que Playmouth n’existe pas, mais qu’on dit Plymouth… Foutu américains. Je prenais sur moi, je portais mon sac et ma guitare. Je suivais un gars qui allait me montrer mon nouveau chez moi. Mon visage ne trahissait pas la colère je ressentais. « C’est ici, bienvenu chez vous. » m’informa mon guide improvisé, je répondis poliment et je rentrais sans claquer la porte, d’après ce que j’avais entendu j’étais le seul à vivre ici pour le moment. Une maison pour moi tout seul… Super…Heureusement que je sais faire à manger, le ménage et toutes les tâches ménagères… Je regardais discrètement par la fenêtre, le gars qui m’avait accompagné était parti, j’étais vraiment seul. Je posais doucement ma guitare contre un mur puis mon gros sac de sport.
Je repensais aux histoires de Rosewood, l’incendie, la malédiction, l’interdiction de quitter le village, quatre-vingt-cinq… Chaque mot résonnait dans ma tête. J’hurlai de rage avant de donner un énorme coup de poing dans le mur le plus proche. C’était un mur porteur, je venais de m’exploser la main, quant au mur… pas une fissure. « PUUUTAAIIIIN DE MERDE ! ». En temps normal je fais preuve d’un sang-froid remarquable, mais là mettez-vous à ma place… On vous annonce que vous êtes prisonnier d’un village paumé dans le fin fond de la Californie et que vous pouvez mourir à tout moment… La douleur me remit les idées en place. Je fouillais les tiroirs, je pris un torchon, je fouillais le congélateur, par chance il y avait des glaçons, j’en mis quelques-uns dans le torchon et j’attachai ce dernier autour de mon poing droit. Je pris mes affaires et m’installa dans la chambre la plus grande bien évidemment. J’essayais de réfléchir, mais la colère m’empêchait de rester rationnel, je me laissai tomber sur le lit. Je regardais mon poing, et le torchon trempé, les glaçons commençaient à fondre… Je regardais les gouttes tomber sur le sol une à une, j’étais comme absorbé. Pourquoi met-on des glaçons sur un endroit qui vient de subir un énorme choc… Pour diminuer la douleur et prévenir les gonflements et les bleus… Un bleu est dû à une accumulation de sang issu d’une rupture des capillaires sanguins lors d’un choc assez fort. Le froid induit une vasoconstriction des vaisseaux diminuant le débit sanguin, diminuant ainsi l’accumulation du sang… Je ne bougeais plus, je suis resté plusieurs minutes immobiles à réfléchir sur le pourquoi du comment de la douleur… J’en avais oublié Ojai et tout ce bordel. Je me relevais, je soupirai, et je pris une douche froide. En sortant de la salle de bain, je pris le soin de fermer tous les rideaux, puis sans attendre je sortis mon carnet de mon sac en bandoulière, je pris la dernière page et je marquais « OJAI : Petite ville de Californie, Population : 85 habitants, Histoire : Le village serait maudit depuis un incendie qui a eu lieu en 1915, seul 85 habitants ont survécu. Depuis, les esprits font en sorte qu’il n’y ait jamais plus de 85 habitants, 8+5= 13 ce qui soutient l’idée de la malédiction. » Je comptais inscrire dans ce carnet tout ce que je relevais dans ce village. Cette page allait servir à recenser tous les évènements du village, y compris les décès, j’espère pouvoir relever un indice, une répétition, un quelque chose qui me permettrait de prouver que c’est faux. Parce que cette histoire de malédiction c’est du n’importe quoi. Je tournais la page, et je notais « Habitant : Mrs. Rosewood, directrice et enseignante (Endoctrine les jeunes?) , semble diriger le village. » Je fermais mon carnet et je le remis soigneusement dans mon sac, je comptais mes économies, j’avais récupéré tout l’argent qui trainait dans le van, et j’ai bien fait, ils l’ont sûrement détruit à l’heure qu’il est. Je sortis de mon sac la trousse de premier secours, je pris un rouleau de bandage et le tube d’arnica, j’en appliquai sur mon poing droit, et je fis un bandage bien ferme pour soulager la douleur.
J’enfilais mes chaussures, il était temps d’aller faire un tour, et de mieux connaître les lieux, c’est ce que mon père aurait fait. Mémoriser chaque détail de cette ville, en faire son propre terrain de chasse. Et pour cela il me fallait une vue d’ensemble. Le point le plus haut de la ville… Je sortais de ma maison, je pris soin de tout verrouiller avant de partir. Une fois dehors je cherchais un bâtiment qui dominait la ville… Les montagnes ne semblaient pas trop loin, mais je ne voulais pas vraiment me perdre dès le premier jour, j’errai dans les rues, en longeant les murs à la recherche d’un endroit qui dominait la ville pour en faire un plan et avoir une vue d’ensemble des lieux. Je ne comptais pas rester dans cette ville très longtemps. Je serai à Londres en Septembre, et je ferai en sorte que les psychopathes qui assouvissent leurs pulsions meurtrières sous le prétexte d’une malédiction seront sous les barreaux. J’avais mon carnet, mon portable et mon dictaphone, j’étais déterminé à mener l’enquête et à partir dans les meilleures conditions possibles. Je vis le phare, il était parfait ! Si proche mais si loin de la ville, calme, vide, j’aimais déjà ce lieu, je me voyais déjà gribouiller mes observations dans les marches du phare. J’hâtai le pas, impatient d’y être. Une fois devant le phare, j’enfonçais la porte, elle n’était pas verrouillée mais un peu vieille. Je montais les marches quatre à quatre, je pris une grande inspiration, et je regardais autour de moi. La vue était magnifique, tous ces arbres, les montagnes, l’océan, pour un amoureux de la nature c’était un magnifique spectacle. Je sortis mon carnet et je commençais à dessiner le plan « Roxbury avenue, comprends des logements, donne sur la plage, le phare et les falaises, il y a un skatepark. Rosewood avenue, des logements, l’église, l’école et la clinique… Faudrait que j’y aille pour voir leurs installations… Sunset Avenue, des logements, le seul restaurant du village, le poste de police, la bibliothèque, les locaux du journal… Je vais y faire un saut aussi pour voir la rubrique nécrologique… Playmouth avenue… chez moi… Le quartier le plus macabre de la ville, une espèce de maison hantée… sûrement pour renforcer les croyances… les montagnes, les cascades, le cimetière, va falloir que j’aille y faire un tour également… ». Je fus interrompu par un bruit métallique, je cherchais du regard la source du fracas. Un vélo. Zut… Quelqu’un monte… Je finis d’ajouter Wooster Avenue avant de reprendre mon carnet à l’endroit et d’ouvrir vers les premières pages où j’avais gribouillé quelques dessins. Je faisais mine de continuer de dessiner en prenant appui sur la rambarde. La personne qui avait balancé son vélo était presque arrivée au sommet. Je ne pris pas la peine de la regarder. Mais au son de sa voix mon sang ne fit qu’un tour…
« Kh…Khaleesi?! Mais qu’est-ce que tu… … Je suis arrivé il y a 3h… » Elle paraissait calme, comme si c’était normal de me voir ici… Mais non ça ne l’est pas! Elle me fit une remarque sur le fait que je dessinais… Je pris une profonde inspiration et je gardais mon calme, j’ai suffisamment décompensé comme ça, c’est peut-être une situation de crise, mais il faut que je me ressaisisse. « Je sais faire énormément de chose. Comme la cuisine, si jamais tu passes vers le 40 avenue Playmouth… Il se pourrait qu’ils aient une table pour deux… ». Khaleesi… Je l’ai rencontré à Londres, je faisais de la musique avec quelques amis au Hyde Park, et elle est venue me voir, tout simplement. On se croisait de temps à autre, c’était une connaissance que j’appréciais sans plus… « … C’est donc ici que tu étais… je ne t’ai pas vu depuis presque… un an. Je pensais que tu avais quitté Londres. ». Je rangeais mon carnet et je pris appui contre le phare, j’étais face à elle et je la regardais dans les yeux, ses beaux yeux bleus m’avaient manqué. Je ne pouvais m’empêcher de sourire, c’était rassurant de voir un visage connu au milieu de tout ce bordel. « Comment es-tu arrivée là ? Que fais-tu de tes journées ? Je veux tout savoir. » Je paraissais enthousiaste. Plus en colère étrangement, peut-être que les retrouvailles avec Khaleesi m’avaient apaisé… Je ne perdais pas mon objectif de vue, mais ça faisait vraiment du bien de voir une tête connue…
HRP: Pour voir les pages du carnet de Joshua, clique sur le mot « page » qui apparaît avant qu'il n'écrive.
Khaleesi Da Silva
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Sujet: Re: Océan, ces espaces de rigueur et de liberté + joshua Mer 18 Juin - 6:06
+ Océan, ces espaces de rigueur et de liberté
Ce n’est pas ton genre de rester à ne rien faire. En général, quand tu ne fais « rien », tu regardes au moins la télé avec ta bière à la main. Mais là, tu ne veux pas. Tu te sens un peu agitée et tu as juste envie de prendre l’air. Alors ni une ni deux, tu te lèves et tu prends tes habits qui traînent par terre. Un short en jeans, une paire d’escarpins, un simple petit pull et ta veste en cuir, avant de passé en salle de bain pour te faire belle rapidement. Tu grignotes un truc et te voilà déjà dehors, une clope entre doigts, tu te poses sur les marches de ton perron. Une fois terminé, tu la lances plus loin dans l’herbe puis tu pris ton vélo. Pas la peine de verrouillé la porte de ta maison, il n’y a pas eu de crime depuis des années, et puis de toute façon, ici on vit avec le strict minimum. Tout ce que ton voisin possède tout le monde le possède également, donc les voles sont peu fréquents ici. Alors, vous comprenez que c’est inutile ce geste aussi banal de la vie quotidienne. Au moins, ici vous ne risquez pas de vous faire cambrioler, c’est certain. Bref, revenons à nos moutons. Tu fis les premiers mètres du trajet tranquillement, sans presse. Jusqu’à ce que tu prends le chemin du phare. Il s’élève toujours aussi fièrement, malgré les années, les tempêtes. Une fois en haut, tu déposes ton vélo sur les rochers. Un fracas. Sûrement ton vélo. Tant pis. Tu irais le chercher à ton retour au village. Tu ouvres la porte qui s’offre à toi, ne prenant pas la peine de la refermer derrière toi, tu montes les marches quatre à quatre, pour finalement découvrir un Joshua. Tu l’interrogeais un moment du regard, avant de te décider à prendre la parole, étant donné qu’il ne semblait pas vouloir prendre la conversation en main. « Ohh. Depuis quand es-tu ici? » Ton expression faciale ne laissait à aucun moment l’impression d’être effrayé, mais plutôt surpris. De toute façon, le jour de ta mort arrivera que tu restes ici ou non. T’étais prête. Enfin, tu penses être prête. « Kh… Khaleesi?! Mais qu’est-ce que tu… … Je suis arrivé il y a 3h… » Tu savais très bien ce qu’il aurait aimé savoir. Son arrivée datait d’il y a trois heures. Super. Un autre habitant allait mourir, dans les heures, les jours, les semaines qui suivent. Tu priais pour tes amis, pour pas que ça tombe sur eux. « Alors, ta première impression? … Tu ne peux que détester ce village, n’est-ce pas? » Après tout, avec la supposée malédiction, il était tellement facile. Pourtant, tu t’y étais fait à ta vie ici, au fil du temps. Ça avait été plus une obligation qu’un choix, toutefois. Dans un soupir, tu t’avançais vers lui. « Tu fais également du dessin, en plus de jouer de la musique? » demandes-tu en indiquant le carnet entre ses mains, tandis que tu prenais appui contre la rambarde de la fenêtre. « Je sais faire énormément de choses. Comme la cuisine, si jamais tu passes vers le 40 avenue Playmouth… Il se pourrait qu’ils aient une table pour deux… » Tu lui adressais un fin sourire, en posant son regard dans le sien. « Je tâcherais de venir, un de ces jours. » Ça te changerait. Tu mangeais pour ainsi dire avec les mêmes personnes tous les jours. C’est-à-dire Asaël, ton meilleur pote, mais également ton collège au ciné. Taz et Caleb. D’ailleurs, t’en savais bien peu sur ses deux derniers, malheureusement, tu as envie de dire. « … C’est donc ici que tu étais… je ne t’ai pas vu depuis presque… un an. Je pensais que tu avais quitté Londres. » Il rangeait son carnet, tandis que tu soutiens son regard sur toi. T’avais cette confiance que d’autres n’avaient pas la chance d’avoir. « Ben... A priori... T’avais raison... Certes, je ne pensais pas devoir la quitter aussi longtemps. Mais bon... Voilà... T’es au courant de ce qui se trame ici, donc je suppose que je n’ai pas besoin de t’expliquer en long et en large. Mme Rosewood s’est sûrement chargée de cette tâche à ton arrivée. » Son sourire, que tu n’avais pas revu depuis trop de temps te fit fondre. Ce simple mouvement au niveau de son visage te rassurait. « Comment es-tu arrivée là? Que fais-tu de tes journées? Je veux tout savoir. » Tu en perds ta voix, ne sachant trop que répondre, mais, le sourire aux lèvres mettant en toi le doute quant à la sincérité de sa phrase, tu perds pied. « J’étais venu prendre des vacances durant l’été en Californie et j’ai dû m’arrêter ici, en prenant la mauvaise direction. » Tu maudis intérieurement ta voix qui sans le vouloir a faibli au fur et à mesure que les mots sortaient de ta bouche. Se réduisant presque à un murmure inaudible, pleine de timidité résignée, ta voix en était méconnaissable. « Ensuite, je bosse au cinéma du village. Mais tous les jours, c’est la même chose... Les mêmes personnes qui viennent à la même heure pour regarder les mêmes vieux films... Pour tenter de changer, je chante à l’église, au bar ou au restaurant du village, quand j’en ai la permission, soit très rarement... En faite, il n’y a pas grand-chose à dire. C’est la routine un peu chaque jour ici... Comme, il n’y a pas grand-chose à faire. On essai tous de s’occuper comme on peut, ce qui parfois peut-être difficile. Surtout au départ. » Tu pris une courte pause pour reprendre ton souffle. « Je suppose que tu es arrivé ici par la même façon? Par l’Ocean Avenue? » Tu te décalais du rebord de la fenêtre. Tu te posais en face de lui. Vous étiez pratiquement de la même grandeur. « Tu viens? » Dis-tu finalement en prenant sur ta gauche ou, une porte était disposé. Celle pour aller sur le balcon de vielle. Tu l’ouvris, le vent te frappe en plein visage, tu souris. Cette sensation, tu l’aimais, tu l’as chérissais, celle de la liberté. « Du coup, tu comptes faire quoi ici? Tu vas te trouver un boulot? » Tu ne te retournais toujours pas vers lui. Tu posais ton regard vers l’océan qui s’étendait à perde de vue. Tu t’approchais de la rambarde que tu enjambais tout en te soutenant de tes mains sur la barre en métal, puis après quelques secondes, tu finis par t’y asseoir, comme si de rien n’était que tu ne risquerais pas la mort, si tu tombais à cette hauteur.
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LA SOULMATE : CélibataireMAUDIT DEPUIS LE : 11/06/2014 BOMBES ENVOYÉES : 44 MERCI À : Moi TA FACE : Iwan Rheon
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Sujet: Re: Océan, ces espaces de rigueur et de liberté + joshua Ven 20 Juin - 21:11
Était-ce vraiment utile de me demander ma première impression ? Elle semblait bien vivre son emprisonnement, peut-être qu’elle est avec eux, pour le moment je vais faire attention à chaque mot que j’emplois, en un an on peut changer radicalement, surtout dans un endroit comme celui-ci… « Ma première impression ? … Il y a tellement de choses qui viennent de me tomber sur la gueule pour que je puisse en avoir une… de première impression… Le village en soit est beau, calme, proche de la nature, tout ce que j’aime dans un sens… Mais ce n’est que la façade de ce village. » Un bel endroit où séjourner s’il n’y avait pas cette malédiction… Elle me posa d’autres questions comme par exemple sur mes divers talents de musicien et dessinateur, elle accepta mon invitation tout en souriant… Ah ce sourire, il m’avait manqué, j’aurais aimé le voir dans d’autres circonstances… Ma question sur son quotidien sembla la perturber… Elle me racontait son quotidien, la timidité dans sa voix grandissait au fur et à mesure qu’elle me répondait… Elle travaille au cinéma du village, dans un si petit village, coupé du monde pour mieux garder le contrôle sur ses habitants, les films ne devaient pas changer souvent… Elle confirma ma pensée, la routine doit être de plus en plus dure à supporter… Je devinais ses mots avant même qu’elle ne les prononçait, l’ennui était un ennemi à combattre au quotidien… ça promet… Elle prit une pause avant de me poser une question… Encore une fois était-ce vraiment utile de me la poser… Je n’aimais pas vraiment les questions, surtout que celle-ci… « Ouais, Ocean Avenue… J’ai perdu à pile ou face avec des amis, que je n’ai pas revus depuis mon arrivée… Je ne sais même pas s’ils sont toujours en vie… » Je soupirai un moment, ils voulaient partir et ils ont insistés… Peut-être qu’ils ont été tué… « Je ne voulais pas prendre cette putain de route, mais ils voulaient à tout prix s’arrêter ici pour prendre une pause… » Je serrai le poing, ils n’avaient aucune raisons de prendre une pause, c’était moi qui conduisait bordel !
Elle se positionna face à moi, puis m’invita à la suivre pour aller sur un balcon. Je la regardais faire sans dire un mot. Elle enjambait la rambarde, et elle s’y asseyait… Je pris appui contre le mur, j’étais prêt à la rattraper au cas où… Cette rambarde était assez vieille, on ne sait jamais… Elle me demanda ce que je comptais faire. Son dos était face à moi… Je soupirai, je ne savais pas quoi lui répondre mais sans savoir ce que j’avais en tête on pouvait penser que je n’avais aucune idée de ce que je comptais faire… « Bonne question... Pour le moment je vais me faire discret et ne pas trop sortir de chez moi, en attendant que la mort due à mon arrivée ne soit annoncée… » Je baissais les yeux… C’est vraiment n’importe quoi cette histoire de malédiction… Faudrait que j’en profite pour enquêter sur la personne qui sera tuée… Sa position vis-à-vis de la malédiction, ses rapports avec Mrs Rosewood, et ce qui font régner la loi sur le village, ça me permettra de voir si mes intuitions s’avèreraient être justes… « Trouver un job bien évidemment… J’ai les capacités pour être médecin… Je peux être cuisinier… enseignant… pêcheur… plombier… herboriste… pharmacien… bibliothécaire… gardien du cimetière aussi… fonctionnaire… Je n’ai absolument aucune idée de ce que je pourrai bien faire… » Je soupirai encore… Cœur qui soupir n’a pas ce qu’il désire… Encore faudrait qu’il sache ce qu’il désire. On soupire quand on en a marre, quand on est frustré, un plus grand appel d’air est effectué, et une meilleure oxygénation du corps s’en suit, en d’autres termes… Ça détend. « Par contre je sais que je vais en profiter pour faire tout ce que je n’ai pas pu faire à Londres. » Un brin de taquinerie se faisait entendre à travers mes mots. « Comme apprendre à tirer à l’arc… » Je savais que Khaleesi était douée en tir à l’arc, et je comptais bien lui demander de m’apprendre, non seulement j’ai toujours voulu apprendre, mais ça pourrait m’être utile… Avec la forêt à côté j’aurais de quoi me faire un arc de fortune avec quelques flèches en bois… Comment ça je suis paranoïaque ? Je pensais simplement à mon évasion et à comment me débarrasser de mes poursuivants silencieusement. « Ou me consacrer un peu plus à la musique aussi… J'avais ma guitare en arrivant...» Encore une fois je la taquinais, je savais qu’elle adorait ça. « Ou le dessin… Et puis continuer à faire du sport ! En espérant que ça garde mon esprit occupé… ». Je me levai du mur contre lequel j’avais pris appui et je m’approchais lentement d’elle, avec un léger sourire. « A partir d’aujourd’hui, on va s’ennuyer à deux… Enfin jusqu’à ce que tu t’ennuies de moi ! » Je lui offris un grand sourire.
Khaleesi Da Silva
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Sujet: Re: Océan, ces espaces de rigueur et de liberté + joshua Jeu 26 Juin - 0:56
+ Océan, ces espaces de rigueur et de liberté
Avant même qu’il puisse ouvert la bouche, tu t’étais déjà fait ta propre idée sur sa réponse. Tout nouvel arrivant réagit un tant soit peu de la même façon. La colère, le mépris, l’impuissance aussi, pour certains, puis vient l’indifférence, après un certain moment. Toi, ça va longtemps que tu es passé par là. Ici, c’est maintenant ton présent, ton avenir quoique désuet, si on compare à celui que t’aurais eu la chance d’avoir à Londres ou dans toute autre ville. « Ma première impression? … Il y a tellement de choses qui viennent de me tomber sur la gueule pour que je puisse en avoir une… de première impression… Le village en soit est beau, calme, proche de la nature, tout ce que J’aime dans un sens… Mais ce n’est que la façade de ce village. » Sincèrement, tu t’attendais à une tout autre réponse de sa part qui ressemblait plus ''C’est quoi ce village de merde '' ou encore ''Cette malédiction, c’est vraiment une connerie de con '' « Y’a pire, il y aura toujours pire de toute façon » bon, c’est sur que ce n’était pas le village le plus parfait, mais si on n’était pas paranoïaque face à tout ce qui se trame ici, aux finales, ce n’était pas si mal comme endroit. On s’y fait après quelque temps. Certain plus rapidement que d’autres, cela va de soi. Dans un soupir, tu racontais ton petit roman sur ta vie ici. Qui était sans aucun doute ennuyante. Comme tout ce qui se déroulait ici. Les soirées, ce n’était pas comparable à ce que tu avais vécu à l’autre. « Ouais, Ocean Avenue… J’ai perdu à pile ou face avec des amis, que je n’ai pas revus depuis mon arrivée… Je ne sais même pas s’ils sont toujours en vie… » Qu’ils aillent été tués, non t’en doutes. Il reprend ensuite la parole, avant même que tu es eu le temps de répondre à celle-ci. « Je ne voulais pas prendre cette putain de route, mais ils voulaient à tout prix s’arrêter ici pour prendre une pause… » Au moins, ils ne s’étaient pas perdus comme des cons. C’était déjà ça. « Tes potes, ils ont rencontré Mrs Rosewood également? Si oui. Ben... ils sont dans la merde... Jusqu’au cou..» Tu sais très bien ce qui arrivait au fuyant. C’est simple, c’était soit la mort, soit un quelconque lavage de cerveau. Tu ne savais pas trop en quoi cela consistait, mais visible, ça fonctionnait, c’est personnes-là retentait rarement une nouvelle tentative. À ce moment, tu te relevais et pris la direction du balcon de vielle. La porte s’ouvrit sans trop de difficulté, malgré son âge. T’enjambais la rambarde une fois face à l’Océan, t’y essayant. Tu savais très bien qu’elle supporterait ton poids. Ce n’était pas la première fois que tu passais par ici. Tu l’interrogeais sur ses futures occupations. « Bonne question... Pour le moment je vais me faire discret et ne pas trop sortir de chez moi, en attendant que la mort due à mon arrivée ne soit annoncée… » Telle était sûrement la question que tout le monde devait avoir sur les lèvres depuis son arrivée. Te concernant, tu n’y pensais même pas, t’aimais mieux ne pas y passer. Tout était plus facile, quand tu ne t’en préoccupais pas. « Trouver un job bien évidemment… J’ai les capacités pour être médecin… Je peux être cuisinier… enseignant… pêcheur… plombier… herboriste… pharmacien… bibliothécaire… gardien du cimetière aussi… fonctionnaire… Je n’ai absolument aucune idée de ce que je pourrai bien faire… » Tu l’écoutais sans l’interrompe une seule fois dans son énumération. « D’ici un jour ou deux, le sale boulot devrait être fait. Ils font rarement traîner ça. À moins, qu’ils décident d’opter pour la fête de la moisson. Mais, quoiqu’il en soit, ça ne change pas. » Tu pris une pause. Puis, tu reprends. « Pêcheur, il y a déjà Avalon. Enseignant, il y a Mrs Rosewood. Puis, Medecin, j’doute qu’un deuxième soit nécessaire dans une aussi petite ville qu’Ojai. Si t'as besoin d'aide, n'hésite pas, mais, tu devrais trouver rapidement, ils sont pas très sélectifs sur leur employer. » Ils prennent ce qui passe, au final. Tant qu’il avait une personne pour surveiller l’endroit et faire les tâches les plus urgentes, il s’en foutait un peu. « Par contre je sais que je vais en profiter pour faire tout ce que je n’ai pas pu faire à Londres. » Poursuivit-il avec une touche de taquinerie dans la voix. Un fin sourire apparaissait sur ton visage. « Comme apprendre à tirer à l’arc… » Le tir à l’arc. Oh la la. Ça fait un bail ça. Deux ans peut-être que tu n’avais pas touché à un arc, donc le pratiquer. Cela te paraissait une éternité. T’étais presque nostalgique. « Ou me consacrer un peu plus à la musique aussi… J’avais ma guitare en arrivant... » Bon, ça va. On arrête la torture. Tout ça te manquait bien évidemment. T’avais plus l’occasion de le pratiquer, en tout cas, pas suffisamment. Tu soupires. « Ou le dessin… Et puis continuer à faire du sport! En espérant que ça garde mon esprit occupé… » Finalement, peut-être que l’ennui ne serait pas dans ses plans. « Le tir à l’arc. Tu te rends compte, que la dernière fois que j’ai tirée date de y’a pratiquement deux ans, si ce n’est pas plus. Et puis, je n’ai pas pensé trimbaler mon arc avec moi. Je n’étais pas sensé en avoir besoin, en vacance. » Malheureusement, d’ailleurs, au moins, tu aurais eu une occupation à ton arrivée, quoi que, j’doute qu’il ait accepté que tu l’aies gardé chez toi. C’était quand même une arme. « Tu te rends compte, t’es le premier guitariste que fait son entrée, depuis le temps. On a des pianistes, mais pas de guitariste encore. » Dans ton dos, tu sens les gestes de Josh. En quelques pas, il arrive à tes côtés, tu plongeais ton regard dans le sien. « À partir d’aujourd’hui, on va s’ennuyer à deux… Enfin jusqu’à ce que tu t’ennuies de moi! » Super, un copain d’ennui. Tout ce qu’il y a de passionnant. « J’ai passé le cap de l’ennui, mais j’pourrais toujours de donner un coup de main pour te désennuyer. Y’a toujours moyen. » Répliques-tu un fin sourire au lèvre.
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Sujet: Re: Océan, ces espaces de rigueur et de liberté + joshua
Océan, ces espaces de rigueur et de liberté + joshua