PRÉNOM : olga ∞ PSEUDO : nytrogine ∞ ÂGE : bientôt 16 bougies ∞ COMMENT AS-TU TROUVÉ LE FORUM ? : emichou   ∞ FRÉQUENCE DE CONNEXION : régulière ∞ SUGGESTION POUR LE FORUM :   ∞ TYPE DE LIEN FAVORIS : ambigu, compliqués, fiesta fiesta ∞ NIVEAU RP : bon je dirais    ∞ UN MOT POUR LA FIN :    ∞

j'ai été éduqué comme une princesse avec ma soeur. ayant toujours une fourchette d'or dans la bouche. après la maire, les Anderson sont les famille la plus riche d'Ojai. mon père est le chef de la police et ma mère chirurgienne dans la clinique de la ville. j'ai toujours eu tout ce que je voulais. du moment que je le souhaitais, je l'avais. mon père a toujours été très protecteur envers moi et ma soeur. on était les deux petites filles de papa et ça nous allait très bien. il était notre prince charmant. vivre ainsi ne m'a jamais posé problème. au lycée j'étais la fille populaire. celle qu'on enviait d'être aussi belle et riche. c'est vrai que la plupart des gens étaient mon ami à cause de mon rang et non de ma personne. mais j'y prêtais pas vraiment attention. avoir des amis ou pas, ça m'importait peu. j'avais ma soeur et c'était le plus important. on a toujours été très proche. on se comprenait et on connaissait notre rôle. on savait qu'on ne pourrait jamais quitter la ville. après tout on était déjà condamné et notamment ma soeur. la malédiction. c'est comme ça que les touristes la surnomment et finalement les habitants s'y sont mit aussi. je sais pas vraiment pourquoi ce système a été crée. je l'ai jamais comprit. mon père a essayé de me l'expliquer, mais moi j'ai pas vraiment écouté, ni comprit d'ailleurs. je suis rentrée dans le groupe quand j'ai eu dix huit ans. mon père a su alors que j'étais prête et que de toute manière, je devrais prendre sa place un jour. il n'avait pas eu de fils, malheureusement pour lui, alors on se devait avec ma soeur de porter le flambeau. quant à ma mère, elle a toujours été en dehors de cette histoire. par contre elle a toujours été au courant de cette histoire et de qui se cachait sous cette comédie. en même temps elle sortait avec mon père donc forcément elle était au courant. on lui a proposé de rejoindre le groupe, mais elle n'a pas voulu. elle ne voulait pas se salir les mains ni avoir cette culpabilité. d'ailleurs elle n'est pas vraiment pour ce système et elle rêve que mon père sorte du groupe. et bien sur elle a vu d'un très mauvais oeil le fait que je rentre dedans. moi ça ne m'a pas touché. je sais pas vraiment comment l'expliquer. je n'ai comme aucun remords à faire du mal à ces gens. je sais, c'est pas bien. d'ailleurs je vais souvent à l'église pour m'enlever ce poids et me faire pardonner. mais je vois aucun changement. je suis peut-être une sociopathe ? quoi que la majorité des sociopathes ne se salissent pas les mains pour tuer. ils préfèrent manipuler les autres pour qu'ils fassent le sale boulot à leur place. moi je fais les deux. peut-être que je suis malade... ou folle. j'en sais rien. des fois je m'inquiète et je me demande pourquoi je suis ainsi. ma soeur, elle elle ne veut pas faire partie du groupe, mais elle sait qu'elle est obligée. sinon elle va décevoir mon père et elle hais ça. on doit porter ce poids de génération en génération. pour l'instant elle est trop jeune. elle est donc sur la liste. je crois que si je devais tuer ma soeur, je serais anéantie. ou alors je me suiciderais aussi. j'en sais rien, je peux juste pas vivre sans elle.

"zhenya on a tiré au sort... jane est la prochaine et vu que c'est toi la dernière qui a rejoint le groupe, c'est ton job." je sens la bile remonter dans ma gorge et je me précipite aux toilettes. ce que je craignais le plus est arrivé. j'y crois pas. non c'est impossible. en plus mon père n'a pas réagit, il n'a rien dit, rien fait. non ma soeur ne doit pas être tuer. c'est pas possible. faut qu'elle reste en vie, elle le mérite elle. oui, il faut me tuer à sa place. les larmes ruissèlent sur mes joues et je vide mon déjeuner dans la cuvette des toilettes. je me sens mal. je me suis jamais sentie aussi mal. qu'est-ce que dira ma mère quand elle le saura. elle va empêcher mon père, oui, elle va lui dire qu'on peut pas faire ça. en plus pourquoi ça doit être moi ? je veux pas faire ça. je peux pas. c'est ma soeur, mon âme soeur. non c'est impossible. s'il vous plait faites quelque chose. j'entends mon père frapper à la porte. "zhenya tu vas bien ?" non, merde, non ça va pas bien. pourquoi ça irait ? c'est quoi cette question de merde. il devrait pleurer en même temps que moi. je finis pas tourner le verrou et je sors des toilettes. je m'approche des lavabos et je me regarde dans le miroir. mon maquillage a coulé et on dirait plus un monstre qu'une fille. mon père est derrière moi. il a un peu les yeux rouges, mais il se contient. je me retourne vers lui et j'explose. "c'est quoi ce bordel ! elle devait pas être choisi ! elle allait rentrer dans le groupe l'année prochaine alors pourquoi l'avoir tiré ?! pourquoi ? réagit bordel, c'est ta fille papa, tu peux pas les laisser faire !" il ne réagit pas. à la place il baisse la tête et croise les bras. "putain mais fait quelque chose ! tu peux pas la laisser crever ! en plus c'est moi qui doit la tuer ! c'est quoi ce monde merde !" je prends ma tête entre mes mains et mes pleurs se confondent avec mes gémissements. à la place de me prendre dans ses bras, mon père me gifle. oui il me gifle. la douleur me paralyse la joue et je me calme tout d'un coup. je le regarde, les yeux et la bouche grands ouverts. pourquoi il a fait ça ? je le regarde encore. j'ai l'impression qu'il s'en veut. d'ailleurs je vois une larme au coin de son oeil. peut-être que lui aussi il veut pas que ça arrive finalement. mais on y peut rien... on est dans la merde. ce soir je devrais passer à l'action. on a deux jours pour tuer une personne. sinon je sais pas ce qu'il se passe, mais mon père m'a dit qu'il vaut mieux pas tester. "zhenya je suis désolé..." je le crois, mais je veux pas le voir. oh non, je dois aller trouver ma soeur. il faut que je lui dise au revoir. il faut aussi que je dise à ma mère de dire au revoir à ma soeur. je sais que jane s'est toujours préparée à mourir. après tout on est éduqué comme ça à l'école. toujours se tenir prêt à mourir. quel credo franchement. sa mort devra se passe vite. je veux pas qu'elle souffre. non elle ne doit pas. et je ne veux pas qu'elle me voit faire ça. je lui donnerais surement une pilule pour s'endormir et ne rien sortir. et elle partira pendant son sommeil. oui c'est mieux ainsi. ma douce jane... tu vas nous quitter.

l'amour ça vous tombe souvent dessus. depuis la mort de ma soeur, je suis devenue malade. enfin si on peut dire ça comme ça. je fais souvent des cauchemars ou j'ai des hallucinations. je prends des médicaments pour me calmer ou pour ne rien montrer à mes parents. après tout je voudrais pas qu'ils s'inquiètent pour moi ou qu'ils croient que je suis devenue folle, même si c'est presque ça. ça faisait cinq mois que ça n'allait pas, cinq mois qu'elle nous avait quitté. ma mère aussi était déprimée, mais elle était plus forte que moi. je crois qu'elle s'était déjà préparée à l'avance. moi, j'avais toujours cru que ma soeur et moi vivront dans le même monde et qu'on vieillira ensemble. c'est beau de rêver hein ? donc revenons à l'amour. personnellement j'y avais jamais cru. même si j'étais sortie avec pas mal de gars. et maintenant je me voyais encore moins le trouver. qui voudrait d'une folle après tout. et puis je m'étais mise en tête que la personne qui était arrivée en ville la dernière était la raison de la mort de ma soeur. je devais me venger. faire souffrir cette personne. il était là, aux cascades. on m'avait dit qu'il aimait y aller pour prendre des photos et se détendre. il avait bon goût. mais je m'en foutais. il allait mourir là-bas. j'avais qu'à le pousser et il glisserait sur une roche et se casserait la nuque en tombant sur une pierre. plus simple que ça il y a pas. arrivée là-bas, il était de dos, assit entrain de profiter du bruit de l'eau. je m'étais approchée silencieusement, mais il m'avait repéré. "hey, t'es venu pour me tuer ?" sur le coup je m'étais arrêtée et je le regardais incrédule. comment il le savait. il s'est retourné et je l'ai dévisagé. ce visage qui était inconnu, le meurtrier de ma soeur, pour moi bien sur. "ouais, j'ai entendu le truc de votre malédiction. les vieilles du village sont pas très discrètes. et vu que personne ne m'a parlé depuis que je suis là, j'imagine que tu es la mystérieuse tueuse ? quoi que si je suis la logique, tu as déjà tué la personne à tuer." je vois rouge. comment il ose ! c'est qu'un gros con. certes il est beau, mais il est stupide. il mérite de crever. ça aurait dû être lui et non ma soeur. je fonce sur lui avec une pierre que j'avais ramassé, mais je glisse juste devant lui. par surprise il m'attrape et me serre dans ses bras. je pousse un grognement et le regarde dans les yeux. "si tu veux me tuer faudra peut-être de une être plus discrète et de deux être moins maladroite." putain ! c'est quoi ce mec ?! je me dégage de ses bras et me recule jusqu'à me plaquer contre un arbre. plus y'a de la distance mieux c'est. "t'es qui toi ? t'es pas normal..." je sors. faut que je dégage... non je dois le tuer. il a deviné que je suis membre de ce groupe et puis il doit me prendre pour une psychopathe. "hum moi ? je suis alex, alexander vraiment, mais c'est trop long à dire. enchanté et toi c'est quoi ton prénom ?" il est sérieux là ? je fronce les sourcils et le dévisage. il joue à quoi ce alex ? non faut vraiment qu'il crève. je cherche du regard un truc, une arme, mais je trouve pas grand chose. en plus maintenant qu'il m'a vu, ce serait trop compliqué. "... t'as intérêt de te la fermer si tu veux pas que je te tue. tu dois pas être au courant que je tue des gens. c'est un secret... tu devais pas le savoir." je soupire et croise les doigts. il se rapproche de moi et je sens sa respiration caresser mon visage. je rougis d'un coup, me demandant ce qu'il va faire. mais il se recule un peu et rigole. je lance mon poing pour lui donner une tape dans le torse, mais il attrape ma main. "pas de problème jolie tueuse. en tout cas faut vraiment que tu t'entraines à la discrétion. c'est pas ton truc miss." je gémis et retire ma main de force. je lui fais un doigt d'honneur et rebrousse chemin. quel putain de mec franchement. "ça a été un plaisir de te rencontrer." mon cul ouais. qu'il aille se faire voir.